«Le virage vers le biologique est essentiel, soutient monsieur Dufour.  Non seulement s’agit-il de manger des aliments sains, mais aussi de limiter le recours aux hydrocarbures. En effet, les pesticides et les engrais non biologiques proviennent de combustibles fossiles. Pour permettre ce virage, un gouvernement solidaire apportera une aide financière et technique aux agricultrices et agriculteurs qui feront la transition et remboursera la certification biologique.»

Un gouvernement solidaire s’assurera de mettre sur pied des circuits d’approvisionnement locaux. Il soutiendra les réseaux qui permettent de vendre les produits agricoles localement. Un gouvernement solidaire mettra également en place une politique alimentaire d’approvisionnement en produits locaux pour les organismes publics et parapublics.

«Les enfants, à l’école ou au CPE, mangeront des aliments biologiques produits ici. Pas bête : peu ou pas d’hydrocarbures pour les produire et peu, pour les distribuer», constate monsieur Dufour.

«Il faut également diversifier l’agriculture, autant sur le plan des produits que des types d’entreprises. Il y a de la place pour des productions innovantes. Encore faut-il soutenir celles et ceux qui les développent, leur permettre d’avoir accès à de la formation et les aider à se faire connaître.

Enfin, pour que les jeunes puissent se lancer en agriculture, il va falloir permettre l’établissement sur de plus petites terres, évitant ainsi leur achat par des multinationales.»

«Les défis en agriculture sont grands. Aidons les agricultrices et les agriculteurs à les relever!», conclut monsieur Dufour.