Qualité de l’air à l’école : Les lecteurs CO2 ont tardé dans Charlevoix
Publié le 19 janvier 2022 à 16:41, modifié le 20 janvier 2022 à 07:30
Par: Jérôme Gagnon
Au centre de services scolaire de Charlevoix, aucun lecteur C02 n’avait encore été livré vendredi après-midi. Pourtant, quatre écoles de ce centre de services apparaissent sur la liste des écoles prioritaires établie par le ministère de l’Éducation.
Alors que des responsables au ministère de l’Éducation ont assuré que toutes les écoles jugées prioritaires avaient reçu leurs appareils en décembre. Le centre de service scolaire de Charlevoix les a reçus seulement ce lundi. Le syndicat de l’enseignement de Charlevoix avait dénoncé un peu plus tôt la situation.
« Est-ce que c’est un heureux hasard, on ne le saura jamais ce qui est important c’est que les détecteurs soient arrivés », mentionne la présidente du syndicat, Monique Brassard.
La direction du centre de service ignore la raison de ce retard.
« On a 202 lecteurs dont 186 qui vont être installés d’ici la prochaine semaine. On va se concentrer avec nos écoles primaires où là on n’a pas un système d’air à pousser mécanique », dit la directrice générale du Centre de services scolaire de Charlevoix, Martine Vallée.
« Il y a quand même 4 écoles qui ont des problématiques. Les enseignants devront continuer à utiliser les bonnes pratiques pour l’aération des classes parce que la ventilation n’est pas meilleure parce qu’on a un détecteur de CO 2 », souligne Mme Brassard.
Les écoles primaires de Saint-Hilarion, des Éboulements, de Baie-Saint-Paul et Clermont sont celles concernées.
Les enseignants doivent donc ouvrir leurs fenêtres en plein hiver. Une situation déplorable selon ces derniers.
« On veut que ce soit des purificateurs d’air, il y a toutes sortes de mécaniques possibles, mais c’est ce qu’on veut parce qu’il faut que nos classes soient d’ une qualité d’air convenable », ajoute-t-elle.
« La plupart de nos écoles primaires, c’est des bâtiments qui datent là des années 70 donc on parle de ventilation naturelle , déclare Martine Vallée.
Dans Charlevoix, aucune des écoles n’avait été classée prioritaire 1 selon l’évaluation du ministère. Ainsi, aucun purificateur d’air n’a été installé.
« Si on faisait des lectures et qu’on voyait qu’il y a des locaux qui sont problématiques là, on pourrait faire appel à ces purificateurs d’air là », dit le centre de service scolaire.
« On a vraiment contesté la qualité de l’air depuis longtemps et il n’était pas question de pandémie à ce moment-là. On avait des problèmes respiratoires qu’on voyait souvent », indique le syndicat.
De son côté, Québec soutient que la meilleure protection est d’ouvrir la fenêtre à chaque fois que l’on peut durant une courte période de cinq minutes.