Quai de Percé : On drague et on recharge dans l’Anse du Sud
Publié le 9 décembre 2021 à 17:16, modifié le 9 décembre 2021 à 17:16
Par: CIMTCHAU
La plage de ville de Percé se retrouve dans une situation critique et on doit procéder à une opération de dragage. Une partie de l’Anse du Sud se déplace littéralement vers le nouveau Quai.
« On fait une recharge sur un côté et on drague sur l’autre côté, alors c’est un peu incohérent comme situation », débute Cathy Poirier, mairesse de Percé.
La mairesse de Percé a instauré une redevance touristique pour aider à maintenir les infrastructures de la nouvelle promenade et pour financer la recharge de la plage. Celle-ci se retrouve avec un problème inattendu de dragage de l’autre côté du quai.
« C’est une problématique assez importante, c’est-à-dire que la nouvelle structure du Quai a fait des changements dans le mouvement des marées, donc ce qu’on observe ici c’est littéralement la plage qui s’est déplacée », souligne Cathy Poirier.
En 2018, lors du projet de la recharge de plage de la nouvelle promenade, tout avait été réfléchi afin de protéger le littoral. Cependant les ingénieurs du quai touristique en forme de L, auraient mal calculé l’impact de la nouvelle structure.
« Ce que vous observez ici derrière ce n’est vraiment du dragage qui se fait pour enlever pas de la nouvelle sédimentation qui est arrivé des marées, il va y avoir six cents camions de galets qui vont quitter la plage cette semaine », informe Cathy Poirier.
La municipalité est responsable du maintien des infrastructures de la promenade. Cependant, un dédale administratif place Percé entre deux paliers de gouvernement : le quai a été construit par le fédéral pour être ensuite être rétrocédé au ministère des transports provincial.
« Donc qu’est-ce qui va arriver dans l’avenir ? Moi ma préoccupation c’est de m’assurer que la promenade soit protégée et présentement ce n’est pas le cas. Qui en prendra la responsabilité éventuellement est-ce que ce sera le gouvernement provincial, fédéral? », ajoute la mairesse de la municipalité.
Les gens rencontrés au hasard abondent dans le même sens.
« Je connais un peu les courants de la mer, un peu comment ça marche puis je leur avais dit aux gars de bureau que ça prenait une ouverture comme à l’île-Bonaventure en dessous du Quai pour faire bouger la Gravel d’un bord à l’autre », selon un ancien capitaine de bateau.
« S’il y a avait eu une étude des courants et des catastrophes en mer en mer soit des déluges en conséquence avec le Quai qui aurait été faite », pense un autre passant.
Il faudra 3 jours aux entrepreneurs pour transporter les milliers de tonnes de galets nécessaires à la protection de la plage.
« Évidemment la redevance n’a pas à servir à une situation comme celle-là, ce n’est pas le but de cette redevance-là … », précise Cathy Poirier.
En attendant est-ce que la municipalité et les citoyens seront aux prises avec ce dragage chaque année ?…