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Qu’adviendra-t-il du GéoLAGON ? : Petite-Rivière-Saint-Francois a d’autres projets en tête

Publié le 1 octobre 2024 à 17:30, modifié le 1 octobre 2024 à 17:56

Par: Jérôme Gagnon

Le projet de GéoLAGON, annoncé en juin 2022, a connu plusieurs rebondissements. Depuis l’imposition d’un moratoire par la MRC de Charlevoix, l’initiative de Louis Massicotte a été mise sur pause dans l’attente d’un résultat. De son côté, la municipalité semble avoir tourné la page entre temps.

Questionné à savoir si le projet n’est plus une priorité pour lui, le maire, Jean-Guy Bouchard répond sans hésiter.

« C’est exact, c’est très exact », affirme le politicien.

Le maire de Petite-Rivière-Saint-François ne s’en cache pas. Le projet GéoLAGON, proposé par Louis Massicotte, était pour lui et pour la municipalité, très intéressant.

« C’était un projet un peu extravagant, mais on l’avait déjà signifié au début qu’on exigeait des conditions. C’était un concept intéressant par rapport à toute l’énergie renouvelable dont on parle aujourd’hui. Or, ça n’a jamais été plus loin », note M. Bouchard.

À la suite d’un rapport de la réserve de la biosphère, la municipalité a imposé ses conditions en juin 2023 à l’homme d’affaires. En attente de la fin du moratoire en vigueur, M. Massicote s’est tourné vers d’autres régions pour promouvoir son concept.

« Les conditions qu’on avait émises, soit une formule de plusieurs pages avec toutes les normes, on n’a pas eu de réponses », mentionne Jean-Guy Bouchard.

Un an plus tard, le maire Bouchard voit les choses différemment. Le projet de géolagon semble stagner, selon lui.

« Ça n’a pas avancé également ailleurs. C’est presque rester lettre morte, le promoteur ne semble pas avoir été au bout de ce projet là », ajoute ce dernier.

La municipalité regarde vers d’autres options notamment. L’ajout d’un camping est évoqué parmi les offres qui pourraient voir le jour dans ce secteur.

« Il y a des projets intéressants lié à la nature qui pourraient se développer autre qu’une densité avec tout ce qu’on a connu dans le géolagon », évoque Jean-Guy Bouchard.

Un projet qui évolue, selon Louis Massicotte

Pour le promoteur du projet, rien n’a changé. Il attend toujours des réponses de la MRC de Charlevoix.  Selon lui, les projets de l’entreprise évoluent très bien dans deux secteurs de la province.

« Il est clair pour nous que la perception des projets géoLAGON change à vitesse grand V et que la population comprend mieux les enjeux liés aux énergies auto produites. Que ce soit pour la zone de Charlevoix-Côte-de-Beaupré ou ailleurs, les gens savent maintenant que le solaire, la géothermie, les accumulateurs de chaleur et les thermopompes sont encouragés par Hydro-Québec et sont cruciaux pour favoriser un monde carboneutre. C’est dans cette vision que s’imbriquent nos projets », souligne l’homme.

Des annonces pourraient venir sous peu dans la région des Laurentides. L’entreprise innovatrice sera sur ce dossier régional après avoir pris connaissance des résultats du moratoire.

« Nous croyons plus que jamais que l’énergie solaire PVIB mariée à une géothermie de surface et à un accumulateur de chaleur demeure une solution très novatrice et rentable qui démontre le potentiel d’autosuffisance et d’une sobriété exemplaire envers le réseau Hydro-Québec », déclare M. Massicotte.

Est-ce que la porte sera toujours ouverte du côté de la municipalité ? Une chose est sûre, les conditions devront être respectées, insiste l’élu.

« En général, on accorde beaucoup moins d’importance à ce projet », indique le maire de la municipalité.

D’ailleurs, la MRC de Charlevoix dit poursuivre son travail dans le cadre de la modification de son schéma d’aménagement et de développement.