Putep ‘t-awt à Cacouna : un site qui se démarque dans le monde
Publié le 8 août 2024 à 16:50, modifié le 8 août 2024 à 17:17
Par: Coralie Morency
L’observatoire terrestre de bélugas à Cacouna connaît un succès inespéré. Les membres de la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk sont agréablement surpris… même que le site se démarque à travers le monde.
L’un des 100 endroits les plus extraordinaires à visiter au monde selon le Time Magazine. L’observatoire terrestre de bélugas à Cacouna pique maintenant la curiosité, à l’échelle internationale. « C’est une fierté, ça a été même une surprise ! Je crois que ce sont des journalistes qui sont venus visiter sans nécessairement qu’ils s’annoncent ou qu’ils nous fassent une demande précise, donc on est dans les 100 endroits à visiter dans le monde présentement », se réjouit le chef conseiller, Kévin Morais à la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk.
Depuis le début de saison touristique, Putep ‘t-awt a accueilli plus de 7 000 visiteurs provenant majoritairement du Québec, de l’Ontario, du Nouveau-Brunswick, de la Colombie-Britannique, des États-Unis et d’Europe. Ce sont près de 200 visiteurs par jour, un nombre qui surprend la première nation. « C’est la beauté du site, c’est exceptionnel, les gens sont étonnés de la beauté, puis de la qualité aussi des bâtiments, des infrastructures et de l’accueil que nos gens font », ajoute le chef conseiller.
« C’est un site merveilleux ! Honnêtement je ne connaissais pas l’endroit, je le recommande à tous ceux qui passent dans le secteur, on apprend beaucoup sur les bélugas, sur les communautés également, vraiment je donne un 10/10 », affirme une touriste.
« C’est vraiment une belle journée, une belle interprétation, un beau site enchanteur fait en respect avec la nature et les gens de la communauté », ajoute une autre.
Les chanceux peuvent apercevoir sur le fleuve les mammifères marins de leurs propres yeux. Grâce aux recherches scientifiques effectuées par le Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM) en collaboration avec le Réseau d’observation des mammifères marins (ROMM) à l’aide de drones, les visiteurs peuvent contempler ces espèces de plus près. « Depuis le début de la saison à plusieurs reprises, les bélugas ont été vus et sinon les gens qui assistent à la séance vidéo en apprennent beaucoup sur les vidéos avec les images de drones, qui ont déjà été prises sur le fleuve », explique Kévin Morais.
Cette première saison estivale dépasse grandement les attentes de la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk. « En fin d’année on va s’assoir et on va faire le bilan de quels sont les commentaires, quels sont les points négatifs et on va se pencher sur les possibilités d’avenir. Je pense qu’il y a beaucoup de possibilités ici, les écoles, des groupes, accueillir peut-être des entreprises qui voudraient faire des visites. Il y a du corporatif qui pourrait être développé et bien sûr on va toujours continuer à améliorer l’expérience client », affirme Kévin Morais.
La plateforme sera accessible cette année au public au moins jusqu’au début septembre.
Crédit : Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM)