« Quand on voyait qu’il y avait vraiment de talents qui sont inconnus au  Québec, mon but c’est de les faire découvrir. On assiste à des spectacles et on fait des découvertes vraiment extraordinaires », mentionne le directeur du concours, Éric Côté.

Les gens viennent de partout pour tenter leur chance lors des auditions à l’aveugle. La frénésie est bien présente en coulisse.

« C’est plutôt bien ! Jusqu’à maintenant, on a de bons concurrents aussi donc oui, j’ai du ‘’challenge’’, c’est l’fun ! », raconte le candidat Hugo Bernard Lord. « Je me sens un peu stressée mais c’est correct », avoue Lily-Rose Plourde. Son amie Liliane Leclerc participe aussi au concours. « C’est vraiment du bon stress. J’ai vraiment hâte de monter sur scène et de venir chanter parce que c’est ma passion », avoue-t-elle.

Chaque coach doit sélectionner huit candidats pour faire partie de leur équipe. Un travail, qui peut parfois s’avérer complexe.

« Pour nous les coachs, c’est très stressant parce qu’on ne veut pas échapper personne », ajoute le coach Jason Guerrette.

C’est également une occasion pour le chanteur de recruter des talents potentiels pour se produire avec lui sur scène dans le cadre de ses productions.

Le concours permet ainsi de mettre les pieds dans l’industrie musicale. La choriste Valérie Boivin y voit une opportunité inouïe pour les participants. Elle aurait bien aimé avoir cette chance à l’époque.

« Ce que les gens ne savent pas c’est que jusqu’à l’âge de 16 ans, je ne bougeais même pas une fesse sur la scène. J’aurais dont dû sortir de ma zone de confort et me mettre en danger », confie-t-elle.

La candidate Suzie Lemieux a assurément conquis les juges. Les quatre se sont retournés lors de sa prestation. « Je me sens heureuse, je ne m’attendais pas à ça mais pas du tout ! », s’exclame-t-elle. Elle termine en mentionnant que tous devraient tenter leur chance, il ne suffit que de l’essayer!

Les équipes sont maintenant complètes et le concours se poursuivra le 11 et 12 novembre prochain.