Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

Propos diffamatoires: La candidate conservatrice Véronique Laprise reçoit 6000$

Publié le 2 mai 2022 à 10:40, modifié le 2 mai 2022 à 17:23

Par: Catherine Pellerin

Un juge a donné raison à celle qui était candidate conservatrice aux dernières élections fédérales dans Charlevoix.

Véronique Laprise a été victime de propos diffamatoires sur Facebook la veille de l’élection de 2021.

La cour a ordonné à l’ex de son conjoint de lui verser 6 000$ en dommages compensatoires et punitifs. On peut lire dans le jugement que Noémie Simard a fait une publication sur les réseaux sociaux, accusant Véronique Laprise d’intimidation et de méchanceté envers elle, et alléguant qu’elle utilise ses enfants pour mousser sa candidature lors de sa campagne électorale.

«Ça fait un peu plus de deux ans que vous, le père de mes enfants et toi, êtes méchants avec moi, me rabaissez et me rendez la vie extrêmement difficile», a notamment écrit Noémie Simard sur sa page Facebook à propos de Véronique Laprise à la veille du jour de vote, en septembre 2021.

La publication a été partagée plus d’une centaine de fois, en plus d’avoir suscité de nombreux commentaires négatifs à l’endroit de Véronique Laprise.

Cette dernière affirme avoir été affectée par cette publication, et ce dès la journée de l’élection. Elle a consulté un psychologue. Par la suite, elle s’est retirée de la vie publique, en plus de limiter ses sorties à l’extérieur de son domicile.

« Alors qu’elle visitait les différents pôles dans le comté où elle se présentait, la demanderesse était nerveuse et craignait d’être interpellée publiquement et confrontée aux propos que l’on retrouve à la publication de la défenderesse. Chaque fois qu’elle retournait à son auto, elle vérifiait le degré de diffusion de cette publication », écrit le juge Claude Bouchard.

Le juge estime également que les personnalités publiques ont aussi droit au respect de leur réputation et de leur vie privée.

« La défenderesse ayant diffusé sur les réseaux sociaux une publication le jour du vote à l’élection fédérale du 20 septembre 2021, il ne fait pas de doute pour le tribunal que son intention était de nuire à la demanderesse », peut-on lire dans le jugement.