L’étude d’impact du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement, réalisée il y a 22 ans, continue de déranger. 15 professeurs de différentes universités québécoises ont signé une lettre d’opinion. Ils questionnent les façons de faire du gouvernement pour ce projet d’infrastructure. Le ministère de l’Environnement réitère qu’il n’a pas l’intention de demander un nouveau BAPE si le projet demeure inchangé.

« J’ai trouvé ça tellement aberrant ce cas-là, que je me suis dit qu’il fallait que je m’y intéresse et que je prenne la parole », affirme un professeur à l’École de gestion de l’Université de Sherbrooke, Sofiane Baba.

« C’est très inquiétant de voir les réticences qui se manifestent aux plus hautes instances de notre système de gouvernance pour ne pas utiliser cet instrument-là, on ne semble pas suffisamment à l’écoute des nouveaux enjeux environnementaux qui se profilent », indique le professeur à l’Université du Québec à Rimouski, Luc Sirois.

– Avec les informations de Vanessa Limoges