Les familles à plus faibles revenus ont maintenant une alternative depuis trois ans pour réussir à avoir les fournitures scolaires obligatoires. Cette année, le Projet sac d’école a déjà beaucoup de demandes.

« La demande est énorme. Je suis à 214 demandes ce matin et je n’ai pas encore consulté les quatre banques alimentaires de la région pour avoir leurs listes. Je peux m’attendre à atteindre les 300 demandes. » – Chantal Richardson, fondatrice du Projet sac d’école

Répondre à autant de personnes nécessite de l’aide financière. Selon Mme Richardson, la récolte de fonds n’est pas encore suffisante, malgré une meilleure diversité des donateurs cette année. Mais les défis ne s’arrêtent pas là, l’inflation met aussi des bâtons dans les roues.

« Ça va un peu moins vite que l’année passée les levées de fonds. C’est sûr qu’il y a des demandes aux entreprises, aux citoyens un peu partout. (…) De mon côté, avec l’argent que je reçois, j’en ai beaucoup moins pour mon argent. À cause de l’inflation, je peux aider moins d’enfants avec le même montant d’argent. » – Chantal Richardson, fondatrice du Projet sac d’école

Cette année, elle a donc décidé d’avoir un objectif plus élevé afin d’amasser le plus d’argent possible. Pour la première fois, les étudiants de l’école secondaire peuvent bénéficier du service. Les coûts reliés aux études secondaires représentent environ le triple de ceux du primaire, selon la fondatrice du projet.

« Surtout au secondaire, on arrive avec souvent des jeunes qui sont plus décrocheurs. Nous, on veut vraiment s’assurer que quand ils commencent l’école, ils ont vraiment tous les outils de très bonne qualité et qu’ils sont vraiment outillés pour espérer ne pas avoir de décrochage scolaire. » – Chantal Richardson, fondatrice du Projet sac d’école

Pour Chantale Richardson, l’objectif du projet n’est pas nécessairement de faire croitre le nombre de familles qui utilisent ses services. Selon elle, le gouvernement doit faire sa part pour diminuer le plus possible le nombre de demande.

« Mon but est que la demande soit à zéro. Ça, c’est dans un monde parfait. Même, à l’Île-du-Prince-Édouard, le gouvernement provincial paie les effets scolaires des enfants de la maternelle à la huitième année. Je souhaite qu’un jour, on ait ça au Nouveau-Brunswick. » – Chantal Richardson, fondatrice du Projet sac d’école

Elle lance donc un appel aux dons et encourage les familles qui ont besoin à recourir à ses services, le tout, dans la confidentialité.