C’est l’heure d’une nouvelle ère pour les aînés gaspésiens atteints d’insuffisance cardiaque. Depuis février de cette année, trois objets technologiques font maintenant partie de leur quotidien.

« L’objectif ultime du projet est vraiment d’améliorer le suivi infirmier, donc d’améliorer la qualité des soins. C’est certain que d’avoir les signes vitaux et les signes cliniques en temps réel nous permet de recevoir des alertes, donc de contacter immédiatement le patient pour lui dire que quelque chose ne va pas bien. Ça nous permet des visites à domicile parce qu’il a certaines choses qui peuvent être gérées directement au bureau, par téléphone. Ça permet également d’éviter à certaines personnes aînées de se présenter à l’urgence pour consulter », a indiqué la gestionnaire pour les services de soutien à domicile, Shaddy Beaudin.

Avec l’enjeu de la distance, le CISSS peut maintenant avoir une proximité différente tout en étant à distance, mais qui est tout de même rassurante pour ces personnes âgées.

« Donc, les usagers apprécient beaucoup que leurs infirmiers puissent avoir leurs données, leurs signes vitaux en temps réel. Il se sont sentent aussi plus en sécurité avec le fait que quelqu’un qui a accès à ces données-là en tout temps », a-t-elle mentionné.

La Table régionale de concertation des aînés de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine effectue présentement une étude afin de permettre aux aînés de rester chez eux le plus longtemps possible. Selon son président, ces nouveaux outils pourront aider.

« Il a des réalités sur le terrain. On a des gens isolés qui sont loin des centres plus peuplés alors pour aller rejoindre ces gens-là, c’est un autre outil pour les soulager et les soutenir », a expliqué le président de la Table régionale de concertation des aîné.es, Bruce Wafer.

Problème déjà connu dans la région, quelques patients du CISSS de la Gaspésie ont dû s’ajuster face aux défis de connexion qui ne répondait pas toujours adéquatement.

« On a eu certains défis avec le projet. Certains usagers qui ont eu des petits problèmes de connectivité en lien avec le réseau cellulaire, le réseau internet, mais ce sont des choses sur lesquelles on travaille activement et qui sont en constantes améliorations », a soutenu Mme Beaudin.

Des données sont présentement recueillies par l’organisation, mais elles ne seront que compilées à la fin du projet pilote dans quelques mois.