Rivière-du-Loup en éveil pourrait se tourner vers les tribunaux. Rappelons que l’organisme soutient que ce projet est contre les règlements des plans d’implantation et d’intégration architecturale de la Ville. Les opposants ont tenté, selon eux, par tous les moyens de convaincre les élus de « l’absurdité de ce projet » pour les citer. Donc après avoir organisé des manifestations et contesté la conformité de certains règlements à la Commission municipale du Québec, toutes les pistes sont actuellement explorées pour empêcher la construction.

Cet après-midi, certains opposants se sont rendus près du chantier afin de faire leurs adieux aux arbres situés près de la maison patrimoniale.

« La Cour supérieure nous semble à peu près le seul recours encore possible à ce stade-ci. Il est évident qu’on aurait aimé antérieurement, disons pouvoir agir de telle sorte à faire stopper les démolitions en question. Malheureusement ce n’était pas possible. On va travailler maintenant pour faire tout ce qu’on peut pour que cette construction-là ne se fasse pas. Dans notre objectif à nous c’est davantage la Ville qu’on va viser, parce que la ville aurait encore les moyens de stopper ce projet-là. », mentionne Pierre Landry, membre fondateur de Rivière-du-Loup en éveil.

Un recours à la Cour supérieure est fortement envisagé. C’est pourquoi l’organisme lance aujourd’hui une campagne de sociofinancement afin, disent-ils, de bâtir une offensive pleine et entière. Actuellement, ils ont amassé 950$ avec un total de 9 dons, mais l’objectif s’élève à 10 000$.