Des dommages estimés à 2100 $ ont été faits sur la camionnette du maire. Il présume qu’un citoyen mécontent de sa décision est responsable des bris. Cependant aucune preuve ne peut identifier le malfaiteur, car le véhicule était positionné en dehors du champ de vision des caméras de l’hôtel de ville.

« Ma camionnette n’avait aucun dommage non avant que j’arrive à la réunion et je ne me suis pas rendu compte le lendemain quand je suis parti, quand je suis embarqué sur l’autoroute j’ai vu le morceau partir au vent. Je n’ai jamais eu ce problème-là dans le passer, je lave ma camionnette j’en prends soin, je m’en serais aperçu si elle était cassée », explique la maire de Baie-des-Hérons, Normand Pelletier.

Il s’agirait possiblement d’un deuxième acte de vandalisme en lien avec d’éventuels projets de carrière ou de mines. Précédemment de la machinerie, des installations et l’enseigne des entreprises LCL et CIMBEC ont été incendiées.

« Moi j’en ai payé les frais, LCL en avait payé les frais aussi il y a un mois, ils avaient brûlé une pelle mécanique de prêt dans le trois quarts de million de dollars. Ils ont brûlé un pèse camion et ils ont brisé la visière devant ma camionnette », raconte le maire.

Ces gestes sont d’ailleurs dénoncés par de nombreux citoyens.

« Je ne crois pas que le vandalisme soit la solution pour démontrer leur opinion sur la mine », lance cette résidente de Baie-des-Hérons.

« Le vandalisme n’est pas une manière de résoudre la situation, il faut des discussions, des consultations avec ceux qui veulent de la mine et le conseil. Je ne suis pas particulièrement en faveur du projet moi-même, mais j’aimerais avoir plus d’informations », ajoute ce citoyen.

Le maire affirme ne pas être intimidé par ces gestes et ne regrette aucunement sa décision. Selon lui, la ville ne doit pas céder aux malfaiteurs.

« Moi, je me sens en sécurité. Ce n’est qu’une petite portion de la population qui n’a pas de respect pour la démocratie », déclare M. Pelletier.

Rappelons que le dernier vote portait sur la possibilité d’installer des mines et une carrière. Les entreprises devront montrer patte blanche en environnement avant de s’installer. Le 23 septembre une rencontre publique est prévue concernant le nouveau régalement de zonage.