Projet de 1M$ : Alpagas Charlevoix voit grand
Publié le 9 juin 2022 à 17:17, modifié le 9 juin 2022 à 22:17
Par: Jérôme Gagnon
La ferme agrotouristique, Alpagas Charlevoix souhaite insuffler un vent de changement à sa ferme. Au cours des prochaines années, l’entreprise des Éboulements compte investir jusqu’à 1M$ afin d’entre autres moderniser et d’agrandir ses installations.
Julian Silvano a des ambitions pour la ferme comptant 150 alpagas.
« Déménager la boutique et faire une nouvelle grange de l’autre côté de la rue, ce serait dans les environs de 600 000 $ et la construction d’une filature, ça serait dans les environs de 400 000 $ que ça coûterait », explique-t-il.
Alpagas Charlevoix est actuellement limitée sur la partie de terrain sur laquelle elle s’est installée en 2009
« On a seulement 2 acres actuellement alors que de l’autre côté, on a 160 acres », mentionne l’homme de 22 ans.
Derrière ce plan d’affaires dans le cadre de son DEC, le Charlevoisien souhaite poursuivre sur la lancée de l’entreprise familiale.
« Ce qui nous motive à faire ce projet-là, c’est surtout les deux dernières années d’achalandage. Il y a eu aussi des nouveaux projets dans la région dont le Club Med qui s’est construit », justifie le récent finissant du Cégep de Lévis en Gestion et technologies d’entreprise agricole.
Une récente offre de randonnée avec un guide accompagnateur contribue également à la décision de développer.
J’ai vu ça en Italie, j’ai dit c’est une chose qu’on pourrait commencer. La 2e année d’opération et bien ça a été un gros succès, les gens adorent », raconte la propriétaire, Nathalie Poirier.
Au cours des prochaines années, la ferme d’alpagas compte réaliser leur propre « cône de laine ».
« On n’a pas le choix de passer à la filature parce qu’il n’y en a pas beaucoup au Canada. On fait des bas et on a besoin d’une certaine quantité puis de certaines sortes de fibres », indique Mme Poirier.
La propriétaire, Nathalie Poirier, est fière du projet de son fils. Lancée il y a 13 ans, la ferme comptait au début 9 alpagas.
« C’est beaucoup d’ouvrages, mais on voit de plus en plus des gens se promener avec nos tuques puis nos produits. On est content », s’exprime l’entrepreneure.
Alpagas Charlevoix débute le processus de financement. L’entreprise et son jeune agriculteur aimeraient construire une nouvelle grange d’ici deux ans.