L’entreprise de L’Isle-Verte amorce un véritable virage technologique. Cotech a acheté des équipements rares et agrandi son usine de 25 000 pieds carrés. L’objectif : tripler sa production.

« Ça nous prépare pour le futur. On avait déjà un niveau technologique important, mais avec celui-là, ça nous place dans des usines de classe mondiale. On sait qu’on a beaucoup de compétiteurs : Canada, Asie, États-Unis. Donc ces investissements-là nous permettent de rester compétitifs », indique Étienne Côté, président de Cotech.

« Des technologies à la fine pointe. Des technologies qu’on voit rarement à l’international », ajoute la députée de Rivière-du-Loup—Témiscouata—Les Basques, Amélie Dionne.

Équipement unique en Amérique du Nord

Cotech a fait l’acquisition d’une cellule de découpage au laser, la seule en Amérique du Nord. Une cellule de pliage robotisée et de quatre robot-soudeurs ont aussi été ajoutés. L’entreprise, spécialisée en équipements de déneigement, d’excavation et agricoles, intègre également l’intelligence artificielle.

« On commence par les ventes et le service à la clientèle. Comme vous le savez, le Canada est grand. Il y a plusieurs fuseaux horaires », précise Étienne Côté. « Avec ça, on va leur offrir une proximité avec nous 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. »

« Ça va apporter des délais de réponse plus rapides à nos clients. Une facilité et une accessibilité à l’information », soutient Alexandre Côté, vice-président de l’entreprise.

Pour donner un coup de pouce à la PME, Québec et Ottawa accordent une aide financière de plus de 8 millions de dollars.

« Cotech est une entreprise qui a innové depuis 25 ans et qui va continuer d’innover », mentionne Amélie Dionne.

Viser de nouveaux marchés

Dans le contexte de la guerre commerciale avec les États-Unis, l’entreprise souhaite aussi s’ouvrir à de nouveaux marchés.

« L’Ouest canadien est très réceptif. L’Europe est très réceptif », affirme Étienne Côté.

« Pour les entreprises, comme Cotech, c’est vraiment de la diversification et c’est une ouverture au marché international. C’est ce qu’on souhaite. L’idée, c’est de se détacher le plus possible du marché avec les États-Unis », conclut Amélie Dionne.

Cet investissement permettra aussi d’agrandir l’équipe, qui compte actuellement 65 employés.