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Projet d’aréna et de centre récréatif : le ton monte à Témiscouata-sur-le-lac

Publié le 6 novembre 2020 à 17:01, modifié le 6 novembre 2020 à 17:17

Par: CIMTCHAU

Le ton monte à Témiscouata-sur-le-Lac concernant le projet d’aréna et de centre récréatif. Le comité du oui accuse le comité du non d’instaurer un climat de peur dans la communauté à l’approche du référendum.

Le projet soulève les passions dans la municipalité. Après des critiques de part et d’autre sur le volet financier et logistique, voilà que le camp du oui accuse les opposants de faire peur aux citoyens.

« Moi je pense qu’ils vont faire peur beaucoup aux électeurs. Principalement aux électeurs d’un certain âge, qui se disent c’est tu vrai qu’on va endetter la ville comme ça. C’est pour ça que je souhaite qu’il y ait un peu plus de respect durant cette campagne-là, autant du camp du oui que du camp du non. » – Gaétan Ouellet, maire de Témiscouata-sur-le-Lac.

Ginette Bégin, du camp du non, dénonce ces propos qu’elle juge complètement faux. « Le dossier de climat de terreur, qu’on m’en fasse la démonstration, ce n’est vraiment pas dans ma nature, j’ai une nature très communautaire. Moi je demande aux gens de Témiscouata-sur-le-Lac de rester vigilants. »

Des commerçants qui se sont affichés en faveur du projet ont refusé de commenter la situation par peur de représailles. De nouveaux appuis se sont ajoutés au projet cette semaine dont la MRC de Témiscouata. Pour Ginette Bégin, ces appuis font partie d’une mise en scène qu’elle juge pathétique. Elle rapporte que des entreprises ayant apporté leur appui au projet selon le communiqué n’auraient pas été averties avant la publication.

Autre source de tension, celle de l’interprétation des chiffres disponibles par rapport au règlement d’emprunt qui doit servir à payer les infrastructures. Pour les représentants du non, il est insensé que le projet ait pris une plus grande ampleur malgré que la subvention du gouvernement soit restée la même. Le maire de la municipalité rappelle lui qu’il a l’appui de plusieurs MRC, et d’entreprises, et que d’autres devraient suivre après le résultat du référendum.

« Vous croyez sincèrement que les gens qui nous appuient, la MRC, la Chambre de commerce, tous les gens qui nous appuient comprennent tous mal les chiffres? Les entreprises à la différence de madame Bégin, sont capables de faire la part, des choses, de regarder qu’est-ce qui se fait. »

La mise en place même des deux comités suscite de l’incompréhension et de la frustration du côté du comité en défaveur du projet.

« Au moment d’établir le responsable du camp du oui, monsieur Ouellet est arrivé, coup de théâtre, jamais qu’on nous a parlé qu’il allait y avoir un responsable du oui et un responsable du non, jamais. C’est arrivé on est devant un fait accompli un vendredi après-midi au moment où l’hôtel de ville est fermé. » – Ginette Bégin, porte-parole du comité du non.

Appelé à commenter ces affirmations, le maire Ouellet explique qu’il a dû se positionner en faveur du projet puisqu’il n’y avait pas de consensus au conseil municipal. Quelqu’un devait donc prendre position clairement pour défendre le projet.

La question divise plus que jamais dans la municipalité. Mme Bégin accuse les gestionnaires et ceux qui appuient le projet de vouloir diviser la ville en deux quartiers. Le maire se dit lui ravi que la population, d’un côté comme de l’autre, ait l’information nécessaire pour prendre une décision éclairée.