« Il va y avoir certaine construction, il va y avoir aussi qu’on va mettre à terre des choses », débute Délisca Ritchie-Roussy, mairesse de Murdochville.

Murdochville jouit, de plus en plus, d’une réputation récréotouristique. Dans la continuité de projets tels le centre d’accueil de Chic Chac situé dans l’ancienne église, la ville désire redorer ses infrastructures et les façades de commerces qui ont pignon sur la cinquième rue.

« C’est sûr que ça va être un plan, je pense, quinquennal, c’est-à-dire sur cinq ans, parce qu’il y a beaucoup de travail à faire, y’a beaucoup d’amour à donner à cette ville-là, puis ensuite de ça dû à la pandémie c’est plus difficile, les gens de rue Principale n’ont pas pu venir faire le constat physiquement », souligne Délisca Ritchie-Roussy.

Les commerçants doivent s’inscrire remplir les divers critères d’admissibilités.  Plusieurs possibilités s’offrent à eux : que ce soit pour des rénovations extérieures ou intérieures des bâtiments… De l’aide monétaire pour la main-d’œuvre et les matériaux. Des travaux prioritaires sont sur la liste de la ville.

« Exemple comme les trottoirs, les trottoirs de la cinquième rue, ça n’a plus de sens, au lieu de marcher la tête en l’air, on marche la tête à terre, ça fait qu’automatiquement ce n’est plus ça, dans notre visibilité, dans notre esthétique ce n’est pas ça qu’on veut, on veut marcher notre rue, qu’elle soit belle, puis qu’elle soit attractive pour les gens et qu’ils aient le gout de marcher sur la cinquième rue », explique Délisca Ritchie-Roussy.

Dans certains cas, on offre une exemption de taxes, une aide financière allant jusqu’à trente-cinq pour cent du coût des travaux et même un montant de mille à huit mille dollars applicables sur ces rénovations. Une bonne nouvelle pour les commerçants de la rue principale.

« Juste pour le coup d’œil ça va déjà être un plus, puis avec tous les nouveaux arrivants bien c’est sûr que ça va apporter un meilleur point de vue, un meilleur coup d’œil pour tout le monde qui va arriver ici », selon André Côté, employé du Bistro Pub Lux.

Les commerces des rues avoisinantes sont aussi éligibles afin d’harmoniser l’ensemble visuel de la ville. Cependant certains trouvent l’offre moins intéressante.

« La critique que j’ai depuis deux ans, c’est qu’ils aiment l’endroit parce que c’est vieillot, il se sente comme chez eux. Ce que j’ai eu comme communication écrite de la ville à ce niveau-là, pour l’ouvrage que ça me donnerait avec les entrepreneurs tout ça le peut qu’ils aillent me donner je ne considère pas que ça vaut vraiment le coup », termine Réjean Lord, propriétaire du Murdoch Café.

Les travaux initiés par le programme commenceront sous peu. Le visage de la cinquième rue changera drastiquement au cours des prochaines années… pour le mieux.