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Production d’électricité : un entrepreneur de Rivière-du-Loup soumet un projet à la SÉMER

Publié le 17 mai 2022 à 17:42, modifié le 17 mai 2022 à 17:43

Par: CIMTCHAU

Un entrepreneur de Rivière-du-Loup propose une solution pour rentabiliser l’usine de biométhanisation de la SÉMER,  soit de produire de l’électricité plutôt que du gaz naturel.

Le président du Groupe Trilek, Francis Nadeau, s’intéresse au dossier de la SÉMER depuis 2014. C’est d’ailleurs à ce moment qu’il a commencé à chercher une alternative à la vocation actuelle de l’usine de biométhanisation. Un projet qui pourrait permettre la production de deux ou trois mégawatts d’énergie en plus d’en récupérer un mégawatt.

« On extrait les contaminants des gaz qui se trouvent dans le sol présentement. Avec ce gaz purifié, on fait fonctionner des générateurs. Ceux-ci produisent de l’électricité qui sera par la suite vendue à Hydro-Québec », explique-t-il.

Il croit qu’un retour à l’investissement est possible après une période de trois à cinq ans. Des retombées qui pourraient se chiffrer à 1,5 million de dollars par année, alors que les investissements pourraient s’élever jusqu’à six millions.

« Je me dis qu’il faudrait se tourner vers un projet pour tenter d’atténuer quelque peu la dette en plus de créer une source de revenus à long terme », ajoute-t-il.

Projets existants

Il est convaincu que ce genre de projet peut se réaliser, alors que trois initiatives du genre ont vu le jour au Nouveau-Brunswick, notamment à Fredericton et Moncton. Rappelons qu’Hydro-Québec a procédé, à la fin de 2021, au lancement de deux appels d’offres afin de répondre à ses besoins croissants en électricité. L’entrepreneur a d’ailleurs eu des discussions avec la société d’État afin de voir la possibilité pour la SÉMER de recevoir et ultimement, de redistribuer l’énergie. Selon M. Nadeau, elles sont adéquates et opérationnelles. Au final, avec ce projet, il souhaite aider la SÉMER plutôt que de lui nuire.

« On ne veut pas fermer la SÉMER, on ne veut pas fermer les digesteurs. On veut simplement mettre en veilleuse le projet de création de gaz pour créer de l’énergie, de l’électricité au lieu de créer du gaz. Dans un projet comme la SÉMER, un moment donné tu te dois de donner une date butoir. Moi personnellement, je n’y crois pas. Je ne crois pas qu’un jour on réussira à fabriquer du gaz liquide liquéfié », termine l’entrepreneur.

Lors de sa rencontre avec Michel Lagacé, Francis Nadeau affirme que le président de la SÉMER était ouvert à l’idée, mais pour une question de rentabilité son projet n’a pas été retenu. Une idée semblable avait par ailleurs déjà été soumise.