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Procès pour meurtre d’Éric Levasseur : jour de plaidoiries à La Malbaie

Publié le 22 février 2024 à 16:56, modifié le 22 février 2024 à 17:17

Par: Jérôme Gagnon

Le procès pour meurtre d’Éric Levasseur tire à sa fin à La Malbaie. Les avocats ont présenté leurs plaidoiries aujourd’hui. La défense et la Couronne ont fait valoir tour à tour leur arguments pour convaincre le jury.

L’avocate de la défense a été la première à s’adresser aux jurées. Marie-Hélène Giroux plaide pour la thèse d’un suicide. Dans son plaidoyer de plus d’une heure trente, elle a soulevé que le comportement de l’accusé après les événements démontre qu’il était en choc post-traumatique.

Elle soutient que des témoins ont fait mention de la détresse vécue à l’époque par Carolyne Labonté. Les experts pathologiste et balistique ont affirmé que la thèse d’un geste volontaire était également possible, a-t-elle plaidé.

Elle est revenue également sur la relation du couple mentionnant que le même modus operandi se poursuivait depuis 15 ans entre eux. Aucun nouveau motif n’aurait pu expliquer un tel geste de la part d’Éric Levasseur. De plus, aucun témoin ou preuve présentée ne fait état de violence physique par l’accusé.

Du côté de la poursuite, Me Jean-Sébastien Lebel a invité le jury à se questionner sur le comportement et les propos tenus par Éric Levasseur à la suite des événements. Il a indiqué que l’état de l’accusé était « en chute libre » avant le drame. Concernant la scène de crime, il revient sur le deuxième coup de feu dans la pharmacie, que la victime n’aurait pu commettre. Me Lebel a insisté sur le fait qu’Éric Levasseur a toujours mentionné avoir entendu un seul coup de feu, alors qu’il y en a eu deux.

« Il n’y a aucune autre conclusion logique que c’est lui qui avait le fusil dans les mains », a-t-il déclaré.

Il a rappelé que la plaie d’entrée était un site inhabituel pour commettre un geste volontaire. Vers la fin de son plaidoyer, l’avocat du DPCP a parlé de la santé mentale de Carolyne Labonté. Il a rappelé qu’elle aimait ses enfants par-dessus tout et qu’elle faisait tout pour arriver financièrement et envoyait de même de l’argent à l’accusé. Le juge Carl Thibault donnera maintenant ses directives au jury mardi.