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Procès pour meurtre dans Charlevoix : la Couronne dépose le témoignage écrit de l’un des fils du couple

Publié le 19 février 2024 à 16:39, modifié le 19 février 2024 à 16:39

Par: Jérôme Gagnon

Le procès pour meurtre d’Éric Levasseur a repris lundi matin dans Charlevoix. La semaine qui a précédé la mort de Carolyne Labonté, l’accusé consommait beaucoup de drogue dure. C’est ce qui ressort du témoignage de l’un des trois fils du couple.

Neuf témoins et la déposition écrite de l’un des fils Levasseur-Labonté, l’ouverture de la troisième semaine de procès a été chargée. Connaissances, collègues, chauffeur d’autobus et vendeur de véhicules ont défilé à la barre des témoins. Ils ont rapporté leur brève conversation avec l’accusé avant les événements du 18 mars 2021.

Il a été question de l’animosité et des tensions qui régnaient entre la victime et l’accusé.Sébastien Aubé prétend avoir eu une relation extraconjugale avec Carolyne Labonté avant son décès. Des photos de messages texte ont notamment été déposées par la Couronne.

Un ami du couple, Raphaël Gaudreault, a rapporté avoir pris ses distances avec Éric Levasseur deux mois avant les événements. L’accusé était devenu différent en raison de sa consommation de drogue. Il a été question aussi des vols et bris qu’il commettait sur les biens de la victime par jalousie.Des messages sur les réseaux sociaux ont été déposés comme preuve. En contre-interrogatoire par la défense, Raphaël Gaudreault a soutenu ne jamais avoir été informé de violence conjugale.

Plusieurs informations importantes ont été révélées lors de la lecture par la poursuite des propos de l’un des garçons de l’accusé et de la victime. L’adolescent rapporte avoir vu de violentes disputes entre ses parents, dont une quelques jours avant le 18 mars 2021.

Éric Levasseur quittait souvent le domicile pendant plusieurs semaines. La consommation de stupéfiants de son père était source de conflits.Sa mère semblait traverser de durs moments selon lui. La semaine avant la mort de Carolyne Labonté, Éric Levasseur avait augmenté les doses ce qui jouait sur son humeur.« Mon père était énervé, agité, et il avait des yeux qui shakaient », a été lu devant le jury.

Toutefois, lors du matin du 18 mars, tout semblait normal, selon son témoignage. Carolyne Labonté était souriante.

La Couronne complétera sa preuve mardi.