Le juge Deblois a dû expliquer au jury que Brandon Metallic peut tout de même voir et entendre ce qui se passe dans la salle André-Dubé. Aussi, l’accusé enseveli sous ses couvertures a peut-être entendu la suite du témoignage de Mélanie Fournier à propos de l’empreinte digitale découverte sur le canon de l’arme saisie au sous-sol de la résidence.

L’experte, arme en main, a longuement expliqué au jury comment la carabine, une SKS, a été manipulée par celui qui s’en serait servi et comment une empreinte digitale aurait pu s’y retrouver. La constable Mélanie Martin a ensuite présenté son analyse de comparaison entre l’empreinte recueillie et les empreintes du majeur gauche de Brandon Metallic, recueillies en février 2022.

La policière a longuement expliqué son processus et les termes précis ont été détaillés au jury. Mélanie Martine assure que l’empreinte prélevée sur l’arme retrouvée sur les lieux du crime présumé, ne peut appartenir qu’à Brandon Metallic. Les détails des crêtes digitales sont uniques et ne peuvent être associés qu’à l’accusé, selon l’experte questionnée par la couronne.

La défense, dans ce cas-ci l’accusé Brandon Metallic qui se représente seul, a-t-il posé des questions au témoin? C’est habituellement la façon de procéder, mais dans ce cas-ci, comme Brandon Metallic est couché dans sa cellule et qu’il ne semble pas intéressé à poser des questions, le témoignage de l’experte en scène de crime s’est terminé peu avant midi mardi. C’est Valérie Morin, une technicienne de laboratoire, qui l’a succédé à la barre.

Metallic est accusé de l’homicide involontaire d’une fillette et du meurtre au second degré d’un homme dans la vingtaine à la suite d’événements survenus le 15 mai 2021 dans une résidence de Listuguj. L’identité des deux victimes est frappée d’une ordonnance de non-publication.

Plus de détails en fin de journée.