Problème de thermopompe : une dame de Port-Daniel-Gascons n’en peut plus
Publié le 25 mars 2025 à 14:54, modifié le 25 mars 2025 à 14:54
Par: Louis-Philippe Morin
Une dame de Port-Daniel-Gascons vit une situation intenable depuis plus de deux ans. Elle se dit victime de la mauvaise installation d’une thermopompe qui devait lui faciliter la vie. Devant la situation, la dame demande un remplacement de l’unité… Une demande qui ne semble pas émouvoir ceux qui ont procédé à l’installation. Cette histoire remonte à plus de deux ans, alors que Claudine Briand décide de changer sa vieille fournaise à l’huile et au bois… pour plus de modernité et de confort… Du moins, c’est ce qu’elle espérait.
Dans le sous-sol d’une petite maison de Port-Daniel-Gascons, Claudine Briand nous pointe une fournaise centrale… Une installation moderne censée lui rendre la vie plus confortable… mais l’émotion qu’elle ressent, en entendant ronronner la fournaise bruyante, est plutôt le contraire.
« Les affaires qui ne m’ont pas donné. C’est l’affaire que… ça ne marche pas comme qu’ils m’ont dit. Vos factures d’électricité… Ah vous allez économiser sur l’électricité. Je leur montre mes factures où j’achetais mon bois. Ah non, madame Briand… Vous allez économiser c’est un très beau chauffage… Mais ce n’est pas un beau chauffage. Ça fait deux ans et demi qu’ils fouillent dedans. », lance madame Briand.
Il y a deux ans, en effet, la vieille fournaise à l’huile et au bois de madame Briand était en fin de vie. Elle a donc pris la décision de la remplacer par une technologie plus moderne… une thermopompe centrale qui devait être installée par une compagnie locale… pour 13 mille dollars.
« Eux autres, il passait dans les maisons. Ma sœur était ici… Ils sont passés dans les maisons… Et c’est là qu’ils nous ont vendu… C’est là qu’ils nous ont parlé d’une thermopompe centrale… Ah, on pourrait placer ça. Vous allez voir, vous allez être confortable, vous allez économiser sur l’électricité. », explique la dame.
Mais, les choses empirent dernièrement. En février dernier, lors d’un blizzard, la thermopompe cesse de fonctionner. Madame Briand contacte son réparateur, associé à la compagnie qui a installé la fournaise… Ce dernier débarque et explique qu’il doit commander une pièce et qu’en attendant de réparer correctement la machine, il faut placer des chaufferettes portatives… question de ne pas laisser geler les tuyaux d’eau… et de geler tout court.
« Ah tabarouette, il faisait froid ici. Je me levais le matin, ici, 7°. Il fallait que je reste ici… Parce que j’avais peur à ça, moi les chaufferettes. Tout d’un coup que ça met le feu? Il m’en avait fait mettre une dans la cave… une petite chaufferette comme j’ai acheté… Pour donner de la chaleur dans la cave et remonter en haut un petit peu. Tu sais bien que ça ne montait pas en haut. », se rappelle Claudine Briand.
Devant les nombreux griefs de madame Briand, les factures électriques qui ne diminuent pas, nous avons rencontré celui qui aurait installé la thermopompe… bien que ce dernier spécifie qu’il n’a pas installé la fournaise en tant que telle… qu’il a simplement aidé à certains travaux entourant l’installation… La cliente n’en démord pas.
« Moi, quand ça marche bien… J’un poêle et un frigidaire ici, ça fait 35 ans. Ça tout le temps bien marcher. Des systèmes comme ça, quand tu fais placer ça, avantage-toi qu’il fonctionne l’hiver… Parce que l’été, on l’éteint. J’ai l’air conditionné alors on l’éteint. », image la femme.
Lors de notre entretien avec le réparateur, ce dernier refuse de nous dévoiler le nom de la compagnie qui a installé la thermopompe… Après vérification avec la cliente, on se rend compte, aussi, qu’aucune facture n’a été remise à madame Briand.
Pour le moment, les travaux sont arrêtés. Le réparateur promet qu’il passera sous peu pour installer une pièce qui demande une soudure… et qui ne peut être posée que par temps chaud. Une autre excuse selon la cliente désemparée.
« Non non. Qu’il m’enlève ça de là. C’est eux autres qu’ils ont placé ça. Lui… Mon chèque était bon. Il ne m’a jamais appelé pour me dire que mon chèque n’était pas bon. Lui a l’argent… Moi j’ai… Les problèmes avec ça. », réitère madame Briand en soupirant.