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Prix des loyers… une hausse, mais de combien?

Publié le 20 janvier 2025 à 16:07, modifié le 20 janvier 2025 à 16:07

Par: Louis-Philippe Morin

Les locataires sauront demain quelle pourrait être la hausse moyenne de leur loyer, alors que le Tribunal administratif du logement partagera ses suggestions à ce sujet. Le manque de logement disponibles dans la région pourrait laisser peu d’options à des locataires.

Chaque année, le Tribunal administratif du logement publie un document qui sert de base pour la fixation des loyers au cours de l’année à venir… Depuis 2020, le prix d’un appartement non chauffé a augmenté de 10%, en moyenne, au Québec…

« Dans le marché privé, un propriétaire peut arriver avec une proposition d’augmentation de 10 %… Et il y a des locataires qui vont dire oui. Encore là, ça dépend ce qui s’est passé. Si le propriétaire a fait des grosses rénovations, il a droit à un pourcentage de plus. », explique Ambroise Henry, directeur général au groupe Ressource en logements collectifs de la région.

Comme la proposition officielle du Tribunal administratif du logement ne sera connue que mardi, toutes les suppositions sont permises. Mais, une chose demeure, les coûts reliés à la gestion de logements, qu’ils soient privés ou communautaires, ne cessent d’augmenter.

« On pense aux assurances. Il peut y avoir des dépenses, dépendant d’où on est dans la région, de déneigement. On parle de toutes sortes de dépenses qui doivent être équilibrées dans un budget. Et comme le seul revenu de ces organismes-là, c’est le loyer… », poursuit monsieur Henry.

De son côté la Corporation des propriétaires immobiliers du Québec (CORPIQ), qui représente une partie des gestionnaires d’immeubles privés, croit qu’il faut faire un pas en avant, estimant que la hausse plancher devrait être de 5,8%.

« C’est sûr que l’offre et la demande, on ne s’en cache pas, fait son effet, d’un sens comme dans l’autre. On peut se rappeler que des propriétaires, pendant des années, ont donné des mois gratuits pour louer leur logement, quand ils avaient plus de difficultés à trouver des locataires. Là, ça peut être l’inverse… Il y a moins de marge de manœuvre de ce côté-là. », nuance Éric Sansoucy, porte parole de la CORPIQ.

Le problème qui mine la région c’est le taux d’inoccupation, qui tourne autour de 0 %. Le manque criant de logements disponibles peut inciter certains propriétaires à augmenter les loyers… sachant les locataires coincés. Il faut donc savoir réagir.

« Parce que s’il y a un propriétaire qui vous arrive avec une augmentation de 10-12-15 % de loyer, il faut se poser la question : est-ce que c’est raisonnable? Il y a un Tribunal administratif du logement qui est là pour arbitrer ces cas-là. », précise Ambroise Henry.

La bonne nouvelle c’est que le taux d’inoccupation des logements locatifs pourrait diminuer au cours des prochaines années, parce plus de gens quittent des logements pour devenir propriétaire. Ou encore grâce aux projets locatifs se multiplient dans la région.