Autant les personnes fumeuses interrogées que les non-fumeurs doutent de son pouvoir de persuasion.

« Je comprends le but de vouloir augmenter pour enlever le goût aux gens de fumer, mais quant à moi ça a fait ses preuves qu’avec la cigarette normale ça ne sert pas à grand-chose », affirme une cégépienne.

« Je ne pense pas. C’est comme la boisson c’est comme la drogue, peu importe le prix, ils vont continuer. Le gouvernement devrait peut-être mettre plus d’emphase pour les aider à arrêter de fumer », dit un passant.

« Pour le monde qui fument ça n’aura pas d’impacts ça c’est sûr. Il y en a peut-être qui vont se virer vers le marché noir », affirme une fumeuse interrogée sur la rue.

Malgré cette hausse, la taxe au Québec reste la moins élevée au Canada. Par ailleurs, la popularité des produits du tabac ne semble pas faiblir chez les jeunes.

«Je fume depuis mes 12 ans. Je fume la cigarette, je fume la vap. J’ai commencé à fumer parce que mes amis fumaient », lance une jeune fille âgée de 13 ans. « Des fois c’est mes parents qui me les payent, des fois c’est mes amis. Je n’ai jamais vraiment payé pour ça,» ajoute-t-elle.

« J’ai commencé à 16 ans au secondaire pis on était une gang à fumer la cigarette électronique pour tomber sur la cigarette à la fin de notre secondaire 5 », confie une étudiante du cégep.

Pour dissuader la population de faire usage des produits du vapotage, Ottawa impose une taxe sur le liquide de vapotage depuis le 1^er octobre dernier. Québec compte emboîter le pas et en faire tout autant d’ici quelques mois.

Avec un peu plus de 13% de sa population qui fait usage du tabac (selon les plus récentes données de Statistique  Canada), le Québec se classe au quatrième rang à l’échelle canadienne. Reste à voir si Québec parviendra a atteindre son objectif de réduire à 10% le taux de tabagisme d’ici 2025.