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Prix de l’essence : L’industrie du taxi affectée dans Charlevoix

Publié le 27 mai 2022 à 17:04, modifié le 27 mai 2022 à 17:04

Par: Jérôme Gagnon

Le prix de l’essence continue d’affecter les différents transporteurs dans nos régions. Les propriétaires de taxi sont particulièrement frappés de plein fouet. Ils demandent à Québec de revoir sa grille tarifaire au plus vite.

Nouvellement propriétaires depuis cet automne d’une entreprise de taxi à Baie-Saint-Paul, Lisette Belleau et Louis Blais ont investi plus de 80 000 $ dans trois nouveaux véhicules.

« J’ai déjà conduit le taxi pendant 8 ans de temps sur une longue période et on a décidé de se partir un taxi à Baie-Saint-Paul pour être capable de répondre aux besoins », explique Mme Belleau.

Étant donné la fermeture d’autres entreprises de taxi dans le secteur. C’était une occasion en or pour le couple de créer leur service de transport.

« Surtout la nuit, à la sortie des bars, il y a beaucoup de demandes », dit son partenaire Louis Blais.

Or, ces derniers doivent faire face à un léger inconvénient ; le prix de l’essence

« Il y a 30 à 35$ de différence avec quand on est parti le 14 octobre 2021. Maintenant qu’on remplit 12-15 fois par mois c’est 300 à 500$ par voiture de plus de qu’est-ce que ça coûtait avant », mentionne la co-propriétaire.

Actuellement, le montant attribué pour chaque course s’élève à 1,75$ le kilomètre, avec un tarif de départ à 3,50 dollars. Ce dernier est fixé par la Commission des transports du Québec.

« Comme c’est là, c’est sûr qu’avec le prix de l’essence, on s’entend que les profits sont pas mal moins haut. Il faut travailler donc avoir moins de chauffeurs sinon ça ne serait pas possible », ajoute la femme.

D’ailleurs, il faut remonter en 2018 pour voir la dernière augmentation du tarif pour les chauffeurs de taxi.

« L’industrie demande à la commission des transports de hausser le prix, à ce que j’ai vu un peu sur internet,d e 25% et moi je suis d’accord avec ça », s’exprime-t-elle.

Lisette Belleau et Louis Blais gardent le sourire malgré tout.

« Ah oui c’est plaisant. On rencontre beaucoup de monde, on jase, c’est plaisant. », dit l’homme ricaneur.

Des audiences ont eu lieu en début avril à la Commission pour des changements quant aux tarifs.