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Privé d’eau potable, il bloque le pont de la rivière des Trois-Pistoles

Publié le 1 juin 2018 à 12:17, modifié le 2 juin 2018 à 10:47

Par: CIMTCHAU

Un résident des Basques est privé d’eau potable depuis près d’un an. Il blâme Transports Québec d’avoir contaminé son puits lors des travaux de la route 132. L’homme de 34 ans a fait un coup d’éclat. Il a bloqué le pont de la route 132 qui enjambe la rivière des Trois-Pistoles.

Le résident de Notre-Dame-des-Neiges, Michaël Lévesque,  en a assez. Il se retrouve sans eau potable depuis le mois de juin 2017. Il blâme reproche à Transports Québec d’avoir contaminé son puits lors du réaménagement de la route 132 en lien avec le prolongement de l’autoroute 20. Pour se faire entendre, il a bloqué le pont de la rivière des Trois-Pistoles mercredi vers 17h15.  Une intervention qui a causé un bouchon de circulation de près d’un kilomètre de chaque côté du pont.

Il a aussi installé une pancarte devant sa demeure. On peut y lire que le ministère des Transports me laisse sans eau potable. «Je demande qu’il me donne de l’eau potable. Tous les résidents ont droit à de l’eau potable. J’ai bloqué le pont pour envoyer un message au ministère. Je suis toujours là et ils n’ont pas fini d’entendre parlé de moi», a-t-il lancé.

Michaël Lévesque affirme que l’eau de son puits a été contaminée suite aux travaux de l’autoroute 20 et de la route 132. Selon les résultats de firmes spécialisées qu’il a commandé, l’eau n’est plus potable. On retrouve des quantités qui dépassent les normes notamment en termes de coliformes totaux, d’E Coli et d’entérocoques.  Cela peut causer différents problèmes de santé, dont des nausées, des vomissements, de la fièvre, des infections urinaires et même une infection du sang dans des cas plus rares.

De son côté, Transports Québec répond que les travaux n’ont pas eu d’incidence sur la qualité de l’eau de son puits. Dans une lettre du 22 mars dernier, le MTQ écrit : Les analyses et les études effectuées nous amènent à la conclusion que les problèmes de qualité de l’eau de votre puits ne sont aucunement liés à la construction de l’autoroute 20. «Si jamais c’est démontré que ça pouvait être en lien avec des travaux, le ministère prendra les mesures en conséquence», a expliqué le porte-parole du ministère des Transports, Martin Girard.

Le résident a interpellé le député de Rivière-du-Loup-Témiscouata, Jean D’Amour, à ce sujet. Ce dernier a affirmé que c’est un dossier complexe et que le résident doivent faire des démarches et analyses afin de les acheminer au ministère.

Michaël Lévesque n’entend pas en rester là. Il promet de prendre d’autres mesures pour se faire entendre.