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Prestations spéciales d’assurance-emploi maladie : motion adopter à l’unanimité à la Chambre des communes

Publié le 6 novembre 2020 à 14:54, modifié le 6 novembre 2020 à 15:11

Par: Communique de presse

La Chambre des communes a adopté unanimement une motion visant à rappeler au gouvernement son engagement à prolonger les prestations d’assurance-emploi, en cas de maladie, au-delà des quinze semaines habituelles actuellement permises par la Loi sur l’assurance-emploi, en place depuis 1971.

Autre pas important dans le dossier des prestations d’assurance-emploi pour les personnes atteintes de maladies graves.

Le combat n’est pas encore terminé, mais se poursuit dans la bonne direction pour les personnes atteintes de maladies graves.

La motion a été présentée par le député de Beloeil-Chambly pour souligner le décès de Mme Émilie Sansfaçon, une mère de famille de la région de Québec qui a été emportée par le cancer tout dernièrement. Alors qu’elle combattait la maladie, elle s’est retrouvée sans revenu et son état de santé l’empêchait de travailler.

Le député Bernard Généreux avait également sensibilisé les membres conservateurs à cet enjeu en mai 2018, ayant présenté une motion favorable à la prolongation des prestations de maladie, qui fût appuyée lors du conseil général du PCC à Saint-Hyacinthe. La fondatrice de la campagne «15 semaines, ce n’est pas assez!» dont la pétition a recueilli plus de 600 000 signatures, Marie-Hélène Dubé, originaire de Rivière-du-Loup, était d’ailleurs présente à l’événement.

Il a d’ailleurs tenu à faire une mention spéciale sur sa page Facebook à la louperivoise, Marie-Hélène Dubé qui se bat depuis de nombreuses années afin de faire bouger les choses, lorsque la nouvelle est sortie cette après-midi.

La motion de cette semaine, ayant été adoptée sans opposition; le député croit que le gouvernement libéral de Justin Trudeau n’aura pas d’autres alternatives que de respecter la volonté du parlement et remplir cette promesse électorale non-réalisée par les libéraux. Il ajoute que le coût estimé de 1,1 milliard de dollars que le Directeur parlementaire du budget associe à ce changement législatif serait largement éclipsé par le déficit actuel qui dépasse déjà les 343 milliards de dollars, selon les chiffres en date de juillet 2020.