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Près de 50% des citoyens de Gaspé utilisent leur bac brun

Publié le 13 juillet 2018 à 10:21, modifié le 13 juillet 2018 à 10:24

Par: CIMTCHAU

Il y maintenant plus d’un mois que les bacs bruns sont arrivés à Gaspé. Chaque semaine, de plus en plus de citoyens vont porter leur bac au chemin et participent à la récolte des matières compostables.

Depuis maintenant un mois, il est possible pour les quelques 15 000 citoyens de Gaspé de faire du compost.

Déjà, c’est près de la moitié de la population qui s’est mise à la tâche. Les résidents ont dû s’adapter et c’est devenu une habitude.

«Les premières semaines, on a un peu de triage à faire. Après ça, on se fait à l’idée. On s’adapte et c’est facile ensuite», explique Bernadette Morin, citoyenne de Gaspé.

«J’ai commencé ça aussitôt que c’est arrivé, même que je trouvais que ça tardait un peu. J’utilise ça régulièrement», dit Marius Jomphe, résident de Gaspé.

«Moi, j’ai deux poubelles en dessous de l’évier et puis quand j’ai quelque chose dans les mains, je choisis la bonne poubelle. Ça me permet de réduire beaucoup mon bac de déchets d’enfouissement. C’est une satisfaction chaque fois», stipule Olivier Gagnon, citoyen de la ville.

C’est bon pour l’environnement et ça coûte moins cher à la Ville. Depuis le début de la collecte le 5 juin, déjà 100 tonnes de matières ont été détournées du site d’enfouissement.

«C’est à peu près l’équivalent de 12 autobus scolaires en poids. C’est vraiment remarquable déjà», explique Laury Aspirault, chargée de projet pour la Régie intermunicipale de traitement des matières résiduelles de la Gaspésie (RITMRG).

Mais il reste encore du travail à faire pour démystifier le compostage. Plusieurs résidents sont encore réticents à utiliser le bac brun.

«Les gens trouvent que ça a l’air long à trier et aussi on a peur qu’il y ait des odeurs et des mouches dans le compost. On rappelle que tout ça allait déjà dans le bac vert ou noir», mentionne Laury Aspirault.

« J’espère que les gens vont embarquer. C’est vraiment important pour la terre. Il faut laisser quelque chose de propre à nos enfants. Il ne faut pas juste penser à nous, il faut penser aux autres aussi», dit Bernadette Morin.

Des kiosques dans les centres commerciaux et les marchés publics auront d’ailleurs lieu cet été pour continuer d’informer les citoyens.