« C’est reçu avec humilité, parce qu’il faut reconnaître au-delà du parcours d’un individu, c’est quand même le parcours d’une très grande équipe », a déclaré Jean Bélanger.

Ces distinctions font écho aux réalisations de son père, Bernard Bélanger, qui a reçu l’Ordre national du Québec des mains de François Legault. Malgré les succès, l’homme d’affaires demeure humble. « C’est de s’assurer de garder notre edge, pardonnez-moi l’expression. Malgré le fait qu’on a du succès, qu’on grandisse, il ne faut pas s’asseoir sur nos lauriers », a-t-il ajouté.

Pour Jean Bélanger, comme pour de nombreuses autres entreprises, le réel défi réside dans la main-d’œuvre. « Ça prend plein de monde en usine, dans les bureaux, plein d’ingénieurs, plein de chimistes, plein de machinistes. Attirer le talent, et le faire grandir, le développer a été un challenge de tous les temps depuis le début de ma carrière chez Premier Tech », a-t-il expliqué.

Jean Bélanger a réitéré son impatience face à la lenteur des démarches pour l’élargissement de la rue Témiscouata à quatre voies. Pour lui, les 1400 employés, les 20 kilomètres de route et les 350 millions de dollars investis sur le campus justifient pleinement cet élargissement. Il estime que maintenant, c’est à Québec de donner le feu vert.

« On aura notre propre viaduc et notre propre bretelle sur la 85, il n’y en a pas de problème. S’il faut juste ajouter des “0” parce que ça prendrait un projet comme un pont ou comme un très grand axe routier pour accueillir une entreprise internationale, faisons-le et puis il n’y a pas de souci. On est ouvert à toutes les solutions, mais là c’est le temps d’avoir une réponse », a-t-il déclaré.

Jean Bélanger assume pleinement le fait que Premier Tech reste et demeure un fleuron de Rivière-du-Loup. « Nous, on vient d’une région, on vient de Rivière-du-Loup et puis c’est d’ici qu’on va rayonner partout dans le monde. Je pense qu’aujourd’hui, il faut aussi avoir la volonté d’agir en regard de cet axe routier-là. »