Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

Premier Tech : croissance et manque de main-d’oeuvre

Publié le 24 juillet 2018 à 06:00, modifié le 24 juillet 2018 à 06:37

Par: CIMTCHAU

De nombreuses entreprises de nos régions ont le vent dans les voiles. C’est le cas entre autre de Premier Tech à Rivière-du-Loup. Mais encore une fois, l’un des freins de cette croissance, c’est le manque de main-d’œuvre.

3 à 5 entreprises. Voilà en moyenne le nombre d’acquisitions de Premier Tech chaque année afin de soutenir sa croissance. «Dans notre secteur équipement industriel, la croissance en Amérique du Nord est très importante. On cherche plein de talents en ingénierie, en mécanique électrique, en programmation. L’opportunité d’aller en chercher une quarantaine comme ça, c’était dur à refuser» explique Jean Bélanger, président et chef de l’exploitation de Premier Tech

La dernière transaction : Automation Machine Design. Une première acquisition au Québec depuis 2 ans. M. Bélanger sougligne qu’«à travailler ensemble, on se met à s’apprécier, un moment le propriétaire à dit, j’aimerais me joindre à la grande famille premier Tech. Comme on a des besoins, le marché est très actif. D’acquérir des compétences, de l’expérience comme ça avec qui on travaillait déjà depuis longtemps, c’est une décision assez facile.»

Premier Tech enregistre une croissance moyenne de 12% annuellement. Aujourd’hui plus de 4300 équipiers travaillent dans 25 pays, dont 1200 à Rivière-du-Loup. La croissance est tout de même ralentie par le manque de main-d’œuvre. «Si on était capable de recruter au rythme de nos besoins, on aurait encore plus de croissance. À ce jour, on a réussi à bien livrer la marchandise en terme de recrutement, d’attirer le talent et de le développer afin de soutenir la croissance accélérer la croissance qu’on a. Mais il reste beaucoup de potentiel » ajoute M. Bélanger.

L’entreprise prend tous les moyens pour attirer les nouveaux talents. En plus d’un recrutement intense, des mesures incitatives originales sont mises sur pied, dont une université Premier Tech sur le campus. «On a un médecin qui vient faire une journée par semaine. Ça fait presque 10 ans qu’on a ça. On a un CPE sur le campus, on a le Tech Café ici, des services aux équipiers, on est en train d’ajouter une infirmière, d’autres services autours de nos services santé. Donc plein d’éléments que l’on veut mettre en place.» souligne le président et chef de l’exploitation de Premier Tech

Le recrutement de main-d’œuvre permettra à Premier Tech de poursuivre son développement un peu partout à travers le monde. Chose certaine, on souhaite attirer de nouveaux talents ici, en région.