C’est suite à des allégations et des dénonciations du public que la Sûreté du Québec a été dépêchée à la garderie située sur la 6^e avenue Est, à Paspébiac. Les policiers ont procédé à son arrestation et après l’avoir interrogé, elle a passé la nuit en prison.

Même si Isabelle Bujold a retrouvé sa liberté mercredi, la garderie en question est maintenant fermée. La jeune femme doit respecter plusieurs conditions, dont celle de ne pas être en présence de mineurs dans un contexte professionnel.

La Sûreté du Québec a affirmé qu’on ne craint pas pour la vie ou la sécurité d’aucun des enfants.

Onde de choc à Paspébiac

Les gens rencontrés par CHAU à Paspébiac se sont dit attristés et inquiets. Plusieurs se posent de sérieuses questions quant aux vérifications qui doivent être faites avant que l’on mette un enfant entre les mains de quelqu’un.

« Je pense qu’on devrait, quand on met nos enfants, moi j’en ai pas, mais je dis nos enfants pour généraliser, entre les mains de quelqu’un, je pense que ce serait bon de savoir à qui t’as affaire même si des fois ce n’est pas nécessairement facile. »

« C’est un peu inquiétant surtout qu’elle travaillait directement dans une garderie. Faudrait peut-être surveiller un peu plus ce qui se passe dans ces milieux-là », s’interroge une passante à Paspébiac.

« Je trouve ça assez grave. C’est drôle, on ne pense pas que ça peut être autour de nous. Non vraiment, je suis bien déçue d’entendre ça. C’est triste », en déplore une autre.

« Ça ne devrait pas arriver ça. Il devrait y avoir une inspection avant de savoir qui garde les enfants », ajoute un citoyen de Paspébiac.

Isabelle Bujold sera de retour en cour à New Carlisle le 12 août prochain pour son procès pour la forme.