Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

Portrait de l’utilisation des blocs opératoires au Bas-Saint-Laurent

Publié le 18 septembre 2023 à 17:11, modifié le 18 septembre 2023 à 17:11

Par: CIMTCHAU

La province sous-utiliserait en moyenne les trois quart de ses blocs opératoires. Qu’en est-il au Bas-Saint-Laurent?

Le portrait dans la régions est très varié. On passe de 90% d’utilisation à Rivière-du-Loup, l’un des meilleurs taux au Québec, à 60% à Témiscouata-sur-le-Lac. À La Pocatière, le bloc opératoire a été utilisé à 72% au cours de la dernière année. Un chiffre à peine en deçà de la moyenne provinciale, qui se situe à 78%. À la Malbaie et dans Charlevoix, les chiffres abordent le 80% Le ministère vise quant à lui une utilisation de 85%. Sans la présence de chirurgiens dans certaines régions, l’objectif ne semble pas être à portée de main.

Au Conseil pour la protection des malades, on se questionne à savoir si tous les moyens alternatifs sont mis en place pour réduire les listes d’attente. Paul Brunet mentionne de nombreuses stratégies déjà identifiées par le conseil. Parmi celles-ci, l’augmentation de l’offre de soins à domicile, une meilleure efficience des services tels que le GAP et le 811 ainsi que des discussions avec les médecins concernant leur absence dans les régions plus éloignées.

« On vous donne un salaire, solide. L‘état en retour demande qu’on puisse partager les médecins dans les régions où on en a besoin. Comment cela se fait? Sûrement avec une bonne conversation avec les médecins. », affirme Paul Brunet.

Au comité « Mes soins restent ICI », on pointe du doigt la pénurie de personnel liés aux chirurgies et un projet de loi qui ne prend pas en considération les recommandations du comité.  Malgré tout, le président demeure optimiste. À La Pocatière, le nombre d’inscriptions au programme en soins infirmiers a quadruplé au cours des dernières années. De plus, un programme en inhalothérapie sera offert à Rivière-du-Loup dès l’automne prochain. S’ajoute à cela l’augmentation du nombre d’inscriptions aux programmes de préposé aux bénéficiaires.

« On espère que ces gens-là qui font leur formation ici en région vont rester avec nous pour aider le système de santé à être plus près des citoyens. », dit Jean Martin

D’ici là, 3084 patients sont toujours en attente d’une chirurgie au Bas-Saint-Laurent.