Port de Belledune: futurs travailleurs recherchés
Publié le 21 février 2025 à 15:43, modifié le 21 février 2025 à 15:43
Par: Félix Côté
Le port de Belledune a fait 3 séances d’information cette semaine. Au cœur de ces présentations : un désir de réindustrialiser l’endroit, alimenté par les énergies renouvelables.
Le port de Belledune, autrefois plus grand pollueur de la province, veut devenir le plus grand exportateur d’énergie renouvelable du Nouveau-Brunswick.
« Un exemple, si on prend une papetière qui a besoin d’une source d’énergie que ceux soit du mazout ou autre. Ça peut aussi être une centrale au charbon comme on a à Belledune. On va réduire les gaz à effet de serre avec de nouveaux types d’énergie et attirer l’industrie », démontre le PDG, Port de Belledune, Denis Caron
Les producteurs d’énergies et de matières premières, les chercheurs, groupes environnementaux et Premières Nations gravitent autour des mêmes objectifs que l’administration portuaire. En revanche il semblerait qu’ils ont de difficulté à collaborer et à se faire mutuellement confiance.
« Tout le monde a des priorités différentes et il y a un historique en ce qui concerne les énergies partout, mais spécialement dans la province. Donc lorsqu’on évalue comment les gens communiquent, ce n’est pas toujours facile pour tout le monde et c’est un obstacle important » mentionne la gestionnaire de projet pour la transition d’énergie propre au Nouvea-Brunswick, Hannah Hacket.
Les rencontres de Caraquet, Bathurst et Campbellton servent à informer les futurs travailleurs et entreprises en vue des opportunités à venir.
« On va être obligé d’amener des gens de l’extérieur aussi parce qu’on n’aura pas assez pour combler tous les postes. Mais, on a aussi beaucoup de personnes qui voyagent à l’extérieur pour travailler alors que leur famille reste. Alors, avec des emplois bien rémunérés, c’est l’opportunité de les ramener dans la région », raconte la co-présidente du Comité de développement de la main-d’œuvre du Port de Belledune, Betty-Ann Fortion
Le carrefour d’énergie verte a d’ailleurs autorisé une entreprise contribuant à la création de batteries à acquérir un terrain. Le PDG, Denis Caron, évalue les retombées en milliard de dollars pour le nord du Nouveau-Brunswick.
« Pour les 13 prochaines années, on parle potentiellement de projet de 2 milliards par année donc 26 milliards et toutes les retombées rattachés à ça, que ceux soit les emplois, les impôts, les taxes qui vont découler. On parle d’à peu près 1800 à 2000 emplois pour la construction dans cette période et facilement 1000 à 1200 employés pour les industries », précise M. Caron.
Plusieurs étapes doivent encore être franchies, mais les partenaires présents espèrent être à l’aube d’une réindustrialisation verte du nord du Nouveau-Brunswick.