Port-Daniel-Gascons: une ampoule brûlée d’un lampadaire sème l’inquiétude
Publié le 26 février 2024 à 17:50, modifié le 27 février 2024 à 16:35
Par: Patrick Giguère
Une ampoule d’un lampadaire brûlée depuis deux ans préoccupe des résidents de Port-Daniel-Gascons. Ils craignent pour leur sécurité, alors qu’un incident s’est produit l’hiver passé entre deux véhicules. La municipalité a été avisée de la situation, mais rien ne bouge.
« Un moment donné, on en avait de besoin et on s’est aperçu qu’il allumait plus. Ça fait peut-être deux ans qu’on pourrait dire », lance Denise Couture, une locataire d’un HLM de Port-Daniel.
Plusieurs résidents d’un édifice à logements de la route Capitaine-Fournier n’en peuvent plus de devoir redoubler de vigilance lorsqu’ils sortent à l’extérieur pour se rendre à leur voiture ou tout simplement pour prendre l’air.
« Un moment donné, quand on sort à pied ou même le soir, on s’entend que vers 4h30 il commence à faire sombre, il y a des trous dans la cour, on ne le sait pas, mais on peut tomber n’importe quand. Il y a de la glace et ça devient un inconvénient », ajoute la sexagénaire.
Faute d’éclairage adéquat depuis des mois, une portion de la route n’est plus suffisamment éclairée. Une autre résidente craint elle aussi qu’un bête incident ne survienne.
« Il y a des enfants qui jouent dans la cour. Je suis déjà rentrée dans la noirceur totale et il peut y avoir une voiture ou un enfant » redoute Maryse Smith.
À quelques reprises, les deux femmes ont fait part de la situation et de leurs préoccupations aux autorités municipales, mais force est de constater que leurs appels ne semblent pas avoir été pris au sérieux.
« J’ai appelé le maire en premier pour lui dire ça. Il m’a dit : OK, je te rappelle. Comme je n’ai pas eu de retour d’appel, j’ai appelé au bureau. Un moment donné, je l’ai rencontré en personne et il m’a dit : On en a 46 à changer… (…) En plus, le directeur de notre bloc l’a appelé deux fois et il n’y a rien qui a bougé », déplore Mme Couture.
« On a beau en parler, on appelle partout, mais ça ne se règle pas », poursuit Mme Smith, qui se demande si elle ne parle pas dans le vide.
L’hiver dernier, un accrochage est survenu à cet endroit.
« La souffleuse a percuté une auto, parce que la voiture était stationnée sur le bord du chemin. On n’a a pas assez de stationnement. En n’ayant pas de lumière, ça ne facilite pas la chose », rapporte Mme Couture.
Le message ne s’est pas rendu…
Joint par téléphone, le maire de Port-Daniel-Gascons nous a répondu vaguement qu’il ne savait plus s’il avait été contacté à ce sujet. Henri Grenier s’est même montré surpris que l’affaire soit dévoilée au grand jour. Il n’a pas voulu nous accorder d’entrevue.
Contacté pour recueillir sa version des faits, le directeur des travaux publics, Alain Blais, a expliqué à notre journaliste que la problématique ne s’était jamais rendue à ses oreilles. Il a néanmoins assuré qu’il ferait les démarches appropriées pour faire remplacer le luminaire.