Tadoussac est rassuré. L’étude socio-économique a comblé les attentes du maire.

« J’avais proposé des choses et tout est dans l’étude. On a été écoutés par l’étude socio-économique », souligne Richard Therrien.

Sans surprise, Baie-Sainte-Catherine, Tadoussac et Sacré-Cœur seraient touchées par l’arrivée d’un pont. Trois scénarios sont étudiés pour l’emplacement d’une telle infrastructure. Pour Tadoussac, l’impact serait majeur si un projet voyait le jour vers le cap de la Boule.

« Si il y a une route de contournement, c’est là que ça fait mal.  C’est ça le gros problème pour Tadoussac. On va subir des pertes financières commerciales incroyables si cela voit le jour »,  dit-il.

Même avec des compensations, il serait difficile pour Tadoussac d’accepter un tel scénario.

« Les compensations c’est bien beau, mais ça va contourner vitam aeternam le village de Tadoussac qui est quand même un des trois villages les plus fréquentés », répond l’élu.

Pour la Coalition Union 138, il est toutefois nécessaire d’avoir le portrait global pour l’ensemble de la région.

« Quand on va avoir le résultat des deux études, on va être capable de mesurer ça. Présentement, on parle de l’arrêt des traversiers complets, c’est sûr que les effets négatifs sont abordés », plaide Guillaume Tremblay, porte-parole de l’organisation.

Les conclusions détaillées des deux études, dont une plus complète, doivent être dévoilées cet automne, précise-t-il. Les échéanciers sont respectés, ont-ils appris.

« L’étude socio-économique, ça va aider le gouvernement à faire un choix. Il va devoir en tenir compte pour l’acceptabilité sociale », indique M. Tremblay.

Une volonté politique

D’ailleurs, le fait que le gouvernement de la CAQ souhaite ressusciter le troisième lien à Québec est loin d’être une mauvaise nouvelle pour la coalition.

« On s’en doute depuis le début, le projet sera aligné au choix politiques, qui vont devoir être réalisés. Pour nous, c’est très clair. L’exemple de Québec est parfait, je dirais », mentionne le représentant du regroupement.

Tant Richard Therrien et Guillaume Tremblay sont demeurés discrets quant aux données dévoilées. Le conseil de Tadoussac compte se positionner officiellement à la suite de la sortie des deux études à l’automne.