Pompiers volontaires : trouver des façons de retenir la relève
Publié le 25 mars 2025 à 15:54, modifié le 25 mars 2025 à 15:54
Par: Mylene Thomas
Pour bien des communautés du nord-ouest au Nouveau-Brunswick, il est de plus en plus difficile de recruter des pompiers volontaires. Les retenir l’est tout autant. C’est pourquoi certaines brigades s’adaptent et trouvent des solutions.
Le recrutement des futurs pompiers volontaires n’est pas tâche facile. Pour y remédier, le service de sécurité incendie d’Edmundston innove en accueillant les candidats avant leur formation « on va garder à peu près un an pour voir s’il aime ça le travail, lui montrer les exposer aux équipements les exposer aussi à la façon de faire on aimerait avoir au minimum un 25 pompiers sur la scène » a commenté Jacques Doiron, directeur du service de sécurité d’Edmundston.
L’objectif, les retenir. Beaucoup se découragent à la moitié de la formation « les exposer à notre langage qui va faire en sorte que ce sera beaucoup plus facile lorsqu’il va prendre la formation» a poursuivi Jacques Doiron.
Le taux de rétention des nouveaux est souvent de moins de 50 % « au niveau du changement de vie professionnelle, le style de vie familiale ce n’est pas tout le monde se lève à 2 h du matin quitter sa famille » a expliqué Charles Chiasson, chef du service incendie de Saint-Léonard.
« Les gens aujourd’hui sont demande à faire pleins de choses alors la balance travail famille pompiers des fois ça peut être difficile » a souligné à son tour Jacques Doiron.
À Saint-Léonard, on mise sur la jeunesse. En 2024, la brigade a mis sur pied un programme pour recruter des apprentis pompiers issus de l’école secondaire «les jeunes il reste plus dans les petits endroits municipaux. Ça cause comme un genre de défi pour les services volontaires. On a fait comme genre de programme Pompiers juniors qui initie les étudiants au service incendie» à précisé Charles Chiasson.
« Ça m’a aidé, si je n’avais pas eu ce programme-là je ne serais jamais devenu pompier » a confié Corey Sirois, étudiant au CCNB.
Étudiant en électricité, Corey Sirois vient prêter main-forte à la caserne « l’adrénaline que ça donne dans le temps que ça sonne c’est tout le temps fun. On a vraiment une bonne équipe à la caserne, on a des bonnes personnes qui nous aident avec ça »
« Il a les mêmes droits que les autres pompiers volontaires, sauf qu’il ne peut pas participer aux activités jugées dangereuses » a ajouté Charles Chiasson.
Le jeune homme pense déjà à son avenir « enquêteur en électricité pour les feux, j’aimerais brancher les deux ensemble et que ça fonctionne » a dit Corey Sirois.