Pompiers de Rivière-du-Loup: Plus d’interventions et diminution des délais en 2024
Publié le 6 mai 2025 à 17:35, modifié le 6 mai 2025 à 17:35
Par: Jasmin Guillemette
Le service incendie de la Ville de Rivière-du-Loup a présenté son rapport annuel. 2024 a été la plus occupée depuis les cinq dernières années. Les délais d’intervention ont pour leur part diminué.
Les pompiers ont dû enfiler leur équipement 473 fois, comparativement à une moyenne de 432 depuis cinq ans. Les pertes matérielles totalisent 3,8 millions de dollars, entre autres en raison des incendies de la centrale d’Hydro-Fraser et du Môtel Côté. Mais le service incendie peut se féliciter. Il a été en mesure d’améliorer son temps de réponse de 25 à 30 secondes depuis le déménagement dans la nouvelle caserne.
« On partait du troisième étage pour aller au premier étage pour endosser nos uniformes, descendre au sous-sol pour partir avec un véhicule. Ça prenait du temps ici, c’est beaucoup plus ergonomique. Ça a été pensé pour la rapidité et la fluidité », indique le directeur, Éric Bérubé.
Éric Bérubé se prépare déjà à la future fermeture du pont d’Amours pendant huit mois. Une 2e équipe sera en poste temporairement dans l’ancienne caserne, afin de desservir rapidement chaque secteur de la ville. « Le défi sera être la main-d’œuvre. C’est difficile d’avoir de la garde en caserne à temps plein. Ce n’est pas quatre que je vais avoir de besoin, ce sont huit en tout temps.»
Vers une régionalisation des services ?
Il y aura des changements dans les prochaines années en termes de normes. D’ailleurs, le chef incendie appelle à une régionalisation des services avec les autres municipalités. « Il faut rationaliser et augmenter notre efficacité. Il va falloir, au niveau régional, dans les prochains mois, les prochaines années, regarder pour des regroupements. Selon moi, le statu quo n’est plus possible », propose M. Bérubé.
Les schémas de couverture de risques d’incendie devront être revus. La caserne de Rivière-du-Loup, par exemple, devra répondre avec huit pompiers en dix minutes, au lieu de dix pompiers en 15 minutes. « Il faut vraiment prendre le temps de s’asseoir au niveau de la région et penser regroupement. Les exigences sont énormes. Le gouvernement a déposé ses projets d’orientation pour les prochaines années. Nous devons revoir nos schémas de couverture de risques. Les véhicules, les casernes, la formation et les équipements sont tous rendus très très dispendieux. »
Des rencontres ont lieu entre les directeurs incendie de différentes municipalités, les maires ainsi que la MRC.