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Pompiers au Nouveau-Brunswick : une meilleure couverture réclamée en cas de cancer

Publié le 3 juillet 2024 à 16:27, modifié le 4 juillet 2024 à 15:10

Par: Mylene Thomas

Au Nouveau-Brunswick, l’opposition officielle a déposé récemment une motion pour aider davantage les pompiers atteints d’un cancer. Améliorer leur couverture financière pour des soins médicaux est réclamé.

Les pompiers sont confrontés à des risques élevés pour leur santé en raison de leur exposition à des substances cancérigènes « actuellement les pompiers répondent toujours un peu plus à des situations d’incendies avec des matériaux qui évoluent donc beaucoup plus de toxicités par rapport au passé » explique Jean-Philippe Oudin, directeur adjoint du service de sécurité d’incendie à Edmundston.

Des indemnisations pour dix cancers sont prévues au Nouveau-Brunswick, comparativement à près d’une vingtaine dans certaines provinces voisines « lorsqu’ils essayent d’éteindre des feux, ils ne savent pas si il y a des produits chimiques, dits toxiques, mais ils sont quand même là pour s’assurer de pouvoir vraiment nous protéger » précise Jean-Claude D’amours, député d’Edmundston-Madawaska-Centre.

La motion déposée vise à exhorter le gouvernement du Nouveau-Brunswick à offrir une couverture financière en cas de diagnostic pour davantage de types de cancers, comme ceux de la prostate, de la peau, de la thyroïde ou du pancréas «  il n’y a aucun recours financier qui leur permet de passer à travers les moments difficiles. Certains types de cancers, pour être reconnus, ils doivent avoir servi, des fois 15 ans, 20 ans, 25 ans, avant même de recevoir quelque chose » ajoute Jean-Claude D’amours.

Les services incendies tentent de prendre le maximum de précautions. À Edmundston, les pompiers portent des cagoules à chaque intervention pour limiter les risques « quand on va faire une attaque de feu, on va changer notre cagoule à différents moments de l’intervention, ce qui fait qu’on limite au maximum les risques » expose Jean-Philippe Oudin.

Également, des protocoles sont en place lorsque les équipes reviennent à la caserne « on va nettoyer le plus gros des contaminants que les pompiers peuvent avoir sur eux quand ils rentrent dans un bâtiment incendies, des appareils à ozone qui vont nous permettre de décontaminer l’intérieur des véhicules  » poursuit-il.

Le Nouveau-Brunswick et le Québec sont les deux provinces qui couvrent le plus petit nombre de cancers chez les pompiers.