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Pollution sonore : les élus de la Péninsule acadienne en ont assez

Publié le 20 juillet 2022 à 15:43, modifié le 20 juillet 2022 à 15:43

Par: Yanick Boudreault

Les villes de Caraquet et Tracadie sont aux prises avec des problèmes de voitures modifiées qui font énormément de bruit et qui dérangent les résidents. Les maires des deux villes serrent la vis aux récalcitrants.

Depuis le début de la saison estivale, les municipalités de Caraquet et Tracadie vivent un cauchemar sonore.

Les conducteurs modifient leur silencieux et s’amusent à faire crier leurs pneus pour créer des nuages de boucane.

La situation indispose la communauté.

« C’est certain que nous avons cette réalité-là, c’est moins souvent le jour, mais plus le soir. Les gens qui se couchent plus tôt ont manifesté plusieurs critiques à cet endroit-là et des fois ça arrive aussi dans le courant de la nuit. », affirme le maire de Tracadie, Denis Losier.

Ces infractions engendrent une panoplie de plaintes.

« Ce qu’on peut vous dire c’est que c’est de loin, le nombre de plaintes le plus nombreux qu’on reçoit à l’hôtel de ville sur tous les problèmes qu’on a. », indique le maire de Caraquet, Bernard Thériault.

Pour remédier à la situation, la municipalité de Tracadie a procédé à l’embauche d’un agent municipal.

« Ce qu’on a fait dans les dernières semaines, nous avons un agent des arrêtés qui est embauché pour différents problèmes au niveau de la municipalité. Il travaille actuellement en collaboration avec la GRC. », mentionne Denis Losier.

Du côté de Caraquet, la municipalité travaille encore pour trouver la bonne solution.

« On est en réflexion à savoir quels seraient les outils législatifs qui nous permettraient d’avancer. », avance le maire.

À Tracadie, on remarque une présence accrue de la GRC ce qui diminue les actes illégaux.

« Disons qu’on a moins de plaintes ces jours-ci. Ça coïncide avec les interventions qui ont été faites. Comme je dis, on va analyser la situation, car il y’a quand même plusieurs interventions qui ont été faites. », relate M. Losier.

Mais à Caraquet, le nombre de policiers est de loin inférieur à celui de Tracadie…

« La GRC répond à nos appels, répond à nos besoins, mais est le premier à reconnaître qu’il ne sera jamais possible pour elle d’avoir des gens sur toutes les rues à tous les moments de la journée. », explique Bernard Thériault.

Les élus et les citoyens souhaitent que les mesures mises en place ramènent la tranquillité dans leur quartier. Mais pour ce faire ils auront besoin de la collaboration des principaux concernés.