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Pollution plastique : l’expédition bleue montre les dégâts causés à l’environnement

Publié le 12 septembre 2022 à 16:45, modifié le 13 septembre 2022 à 07:50

Par: Félix Côté

L’Expédition bleue est accostée aux Îles-de-la-Madeleine hier. L’équipe de chercheuses était en excursion et a parcouru le golfe du Saint-Laurent dans le but d’étudier la pollution par le plastique.

L’équipage de l’Expédition bleue en est au dernier arrêt de son périple à Havre Aubert. Sa mission consistait à évaluer l’ampleur de la pollution de plastique à partir de Sept-Îles en passant par Tête-à-la-Baleine jusqu’aux Îles-de-la-Madeleine.

« Partout on a constaté l’ampleur de la pollution plastique et dans des quantités assez inquiétantes. En fait, on s’attendait à en trouver beaucoup, mais je pourrais parler, comme dans le Sud de l’île d’Anticosti, d’un désastre environnemental », constate la co-fondatrice et directrice générale de l’Organisation Bleue.

Selon des données de l’organisation, 80 % de la pollution des océans provient des fleuves et des rivières de l’intérieur du continent, qui ont elles-mêmes été polluées par l’activité humaine.

« En fait, on a ramassé un quart de tonne de déchets plastique qu’on a ramené sur le bateau, mais encore… un quart de tonne… c’est comme …on n’a vraiment pas tout ramassé ce qu’on a vu », explique la productrice de l’Organisation Bleue, Charlotte Belleau accompagnée du directeur de la photographie de l’Organisation Bleue, Guillaume Shea-Blais.

Les sites étudiés sont inaccessibles à la population en temps normal, mais un partenariat avec Québec Maritime a finalement rendu la chose possible.

« Le Réseau Québec Maritime encourage la recherche intersectorielle et l’innovation et la mission répondait vraiment à tous ces critères-là », mentionne la représentante du Réseau Québec Maritime,Viridiana Jimenez.

Pour conscientiser la population, une équipe de production accompagne l’équipage. Un documentaire, des contenus médias, des œuvres et des textes seront réalisés pour montrer les conséquences néfastes sur ces joyaux de nature qu’abrite l’estuaire du Saint-Laurent.

« Ce n’est pas juste de dire : Voici ce qu’on a vu, c’est aussi de dire : Qu’est-ce qu’on peut faire, et puis c’est souvent dans les micros-gestes qu’on peut porter au quotidien », rapporte  la productrice de l’organisation Bleue, Charlotte Belleau.

Toutefois le but de l’organisme et de l’équipe de production n’est pas d’alarmer la population, mais plutôt de faire connaître la panoplie de solutions envisageables pour l’avenir.