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Plusieurs professionnels de l’éducation songent à quitter leur emploi

Publié le 7 avril 2021 à 16:48, modifié le 7 avril 2021 à 17:13

Par: CIMTCHAU

Le personnel qui offre des services directs aux élèves dans les écoles de nos régions dénonce une surcharge de travail. Certains psychologues, psychoéducateurs, orthophonistes ou encore orthopédagogues songent même à quitter leur emploi.

« Les conditions de travail des professionnelles et professionnels de l’éducation œuvrant dans les écoles de la région du Grand-Portage sont à ce point difficiles que le quart d’entre eux songent à quitter leur emploi. »

Tel est l’un des faits saillants qui ressort d’une enquête menée par les syndicats auprès de leurs membres des centres de services scolaires du Fleuve-et-des-Lacs ainsi que de Kamouraska–Rivière-du-Loup.

Les raisons invoquées, par ordre d’importance, sont la lourdeur du travail (63 %), le manque de reconnaissance (49 %) et le salaire (41 %).

« C’est dire à quel point la situation est sérieuse » , a commenter Jacques Landry, le président de la FPPE-CSQ.

Parmi les autres faits saillants ressortant du sondage mené auprès de l’ensemble des membres de la FPPE-CSQ au Québec, notons les suivants :

  • 78 % des répondants affirment que seuls les élèves ayant un problème jugé urgent ont accès à un service;
  • 73 % ont identifié une impossibilité de faire le nombre de suivis qu’ils considèrent requis;
  • 66 % mentionnent l’impossibilité de faire des interventions préventives;
  • 56 % ont identifié le manque de ressources dans leur corps d’emploi comme première raison de la surcharge de travail.

« Actuellement, les discussions, aux tables de négociation, piétinent. Le gouvernement ne propose rien de concret pour améliorer la situation actuelle, qui ne cesse de se détériorer », a conclut le président de la FPPE-CSQ.