Plusieurs changements à la régie intermunicipale Kam-Ouest
Publié le 18 septembre 2023 à 16:50, modifié le 18 septembre 2023 à 16:50
Par: Allyson Dubé
Que se passe-t-il à la Régie intermunicipale en protection incendie du Kamouraska Ouest? Une vague de démissions est observée. L’organisation comptait 42 pompiers. Il en reste maintenant 30.
«Y’en a pas de problème », lance Gilles Martin, président de la régie intermunicipale en protection incendie Kamouraska-Ouest.
12, c’est le nombre de pompiers qui ont accroché leur casque dans l’espace de quelques mois à la régie Kam-Ouest. Selon le président, 4 d’entre eux ont formulé une démission écrite. Selon nos informations, plusieurs occupaient des postes d’officiers.
«Les autres c’est verbal, parce que monsieur Galarneau les a appelés, soit qu’ils n’ont pas répondu, soit qu’ils ont dit, écoute, nous autres ça fait 1 an et demi, on peut plus y retourner », de dire le Gilles Martin.
Le président de la régie ne cède pas à la panique, au contraire. Selon lui, les pompiers ont quitté en raison de leur âge et du manque de temps notamment.
«Ce n’est pas nous autres qui avons remercié des gens. Ces gens-là on prit une décision pi c’est correct. Nous autres on avait offert à tout le monde de rester, y compris l’ex-directeur. Les pompiers ne répondaient plus aux appels parfois, on ne peut pas appeler ça des démissions. On ne peut pas les compter ceux-là. Qu’il y est eu quelques démissions comme ça, on s’attendait à pire que ça », a commenté le président en entrevue ce matin.
Et la régie peut compter sur l’expertise d’un nouveau directeur, Martin Galarneau, qui est entré en poste vers la fin juin.
«Je suis le genre de gestionnaire qui aime bâtir des choses, développer des choses, améliorer », a déclaré Martin Galarneau, nouveau directeur de la régie Kam-Ouest.
Une analyse d’une firme externe suggérait l’embauche d’un directeur à temps plein. Martin Galarneau a travaillé dans les grands centres pendant plusieurs années.
«Un des objectifs qu’on m’avait donné quand on m’a embauché, c’est de revoir le nautique, pas l’éliminer, mais de le remettre sur la map », soutient-il.
«Je pense que quand on fait des changements comme ça, ça heurte certaines personnes. Y’en a un ou deux entre autres quand on a mis sur pause le service nautique, ils n’ont pas apprécié », croit Gilles Martin.
Même avec 30 pompiers pour 5 municipalités, la régie se veut rassurante.
« Le personnel est suffisant présentement », confirme le président de la régie.
« On a du recrutement, on a un territoire couvert par plusieurs casernes et on a nos ententes intermunicipales qui nous permettent d’assurer la sécurité. En aucun temps, la sécurité des citoyens est mise en danger, ça c’est sur et certain », a conclut Martin Galarneau.
Il ajoute que la relève est présente. Présentement, 3 pompiers suivent leur formation.