Dans le but de réaliser la dernière étape de son triathlon de 1300 kilomètres, Anabelle Guay a quitté Gaspé, le 6 août dernier, à bord de son bateau à rames. Elle était en direction des Îles-de-la-Madeleine, quand le pire est arrivé à la hauteur de Shippagan au Nouveau-Brunswick.

« Hier matin, il y a un coup de vent qui a eu lieu près d’où Anabelle se situe est dans l’eau. Ce coup de vent là, a ramené l’ancre parachute dont Anabelle se servait pour bien naviguer à travers les marées et les vents. Ça a causer un bris sur l’avant du bateau, donc l’eau a commencé à s’infiltrer dans une des cabines », affirme la coordonnatrice de La Grande Traversée, Claudie Potvin.

La rapidité avec laquelle la Garde-Côtiere est intervenue a permis de sauver la mise.

« Ils ont envoyé un hélicoptère pour la retracer sur l’eau et ça a été fait très rapidement,. Quelques minutes après, un bateau de la garde côtière est arrivé pour récupérer Anabelle. Le bateau lui, a été récupéré un peu plus tard en soirée hier », explique Mme Potvin.

Même si l’histoire se termine de façon positive, les répercussions psychologiques sur la jeune femme se font sentir.

« Hier matin, c’était un matin plus actif sur l’eau, elle a eu peur, mais elle a toujours été super bien entourée de plusieurs membres de l’équipe. Mais, elle a pris la bonne décision, dès qu’elle a vu que l’eau s’infiltrait », relate la coordonnatrice de l’événement.

Cet accident met la Grande traversée sur pause, du moins pour le moment.

« Il y a une équipe qui est près du bateau, qui examine les dommages, qui va évaluer quels sont les dommages et comment ça peut se réparer. Le souhait le plus grand d’Anabelle, c’est de poursuivre l’aventure », assure Claudie Potvin.