Plus de 4 M$ pour l’inclusion sociale des ainés de Charlevoix
Publié le 23 juin 2025 à 15:58, modifié le 23 juin 2025 à 15:58
Le gouvernement fédéral accorde une aide de 4,29 millions $ à l’Université Laval pour mener une démarche collective d’inclusion sociale des ainés de Charlevoix. La mobilisation des citoyens et des organismes de la région est au rendez-vous.
Contrer l’isolement des personnes âgées de Charlevoix, surtout celles qui n’habitent pas les villes-centres. C’est l’objectif du projet mené par l’Institut sur le vieillissement et la participation sociale des aînés de l’Université Laval.
La démarche est collective et de nombreux citoyens et organismes de la région ont été sollicités. Même si l’institut mène le projet, ce seront eux qui l’aideront à mettre en place des actions sur une période de cinq ans.
« Il pourrait y avoir par exemple des approches de proximité, des intervenants qui sont embauchés pour aller vers ces personnes qui vivent des situations difficiles, des défis d’inclusion sociale », explique le coordonnateur du projet, Frédéric Desjardins.
La démarche a été lancée la semaine dernière à La Malbaie. Elle donne espoir à certains projets qui n’avaient encore pu voir le jour.
« C’est d’avoir des outils pour demeurer à la maison le plus longtemps possible. Donc on pense à de l’aide pour l’entretien de l’habitation. L’habitat c’est un gros morceau quand on vieillit. C’est de chercher des hommes à tout faire, des personnes qui peuvent venir aider nos aînés », donne en exemple Luce-Ann Tremblay, directrice des communications et du développement durable à la Ville de Baie-Saint-Paul.
Les projets pourront toucher plusieurs dimensions : la sécurité alimentaire, les activités sociales ou encore la santé mentale et physique, comme celui du Club Bon Coeur de Charlevoix. « Un kiné qui va se promener à travers Charlevoix pour aller justement aux gens qui ne sont pas capables de se déplacer ou qui ne veulent pas se déplacer. Parce que faire de l’exercice en groupe, ça prend une certaine humilité », mentionne la directrice générale de l’organisme, Francine Thibeault.
En parallèle des actions à prendre, l’Université Laval doit aussi veiller à pérenniser leur impact, même après cinq ans. « L’aspect financier demeure un enjeu important. Il va falloir réfléchir assez rapidement aux moyens à mettre en place pour pallier à la fin du financement », admet Frédéric Desjardins.
De nombreuses initiatives existent déjà dans chaque municipalité de Charlevoix. Cette démarche est aussi mise en place pour les fédérer et leur donner plus de moyens.