Plus de 10 000 signatures pour un néphrologue en Gaspésie
Publié le 15 novembre 2024 à 16:18, modifié le 15 novembre 2024 à 16:18
Par: CIMTCHAU
Un citoyen de Gaspé a parcouru la Gaspésie afin de récolter des signatures pour l’obtention d’un néphrologue sur le territoire. Il a déposé aujourd’hui les résultats de la pétition au bureau du député Stéphane Sainte-Croix.
Jean Lapointe se bat depuis plus de 10 ans pour l’expansion des services de soins des reins et d’hémodialyse en Gaspésie. Au mois de juin, il lançait une pétition pour essayer de convaincre le ministère de la Santé de recruter un néphrologue dans la région, c’est-à-dire, un médecin spécialisé dans la santé des reins.
« Je trouve que c’est important parce que là je vais deux fois par année à Rimouski. Je monte à Rimouski et je passe 20min ou une demi-heure dans le bureau. Je fais 9h de route pour une demi-heure. Moi je suis encore jeune, je suis encore capable, mais imaginez-vous le monde qui est plus âgé. », mentionne Jean Lapointe.
Avec plus de 10 000 signatures en mains, il cogne aujourd’hui au bureau du député de Gaspé, Stéphane Sainte-Croix.
« Je continue le combat pour avancer plus ! », souligne-t-il.
La Gaspésie et le Nord-du-Québec sont les deux seules régions de la province à ne pas être dotées de tels services.
« C’est un argument de taille qui fait en sorte que la pétition est d’autant plus pertinente à nos yeux. Effectivement, on est très solidaire de cette action. », explique Stéphane Sainte-Croix, député de Gaspé.
Avec le dépôt de la pétition, le député de Gaspé accepte de parrainer le projet et d’accompagner Jean Lapointe à travers les prochaines étapes.
« Donc on va déposer en bonne et due forme à l’Assemblée nationale le projet de pétition de M.Lapointe. La chose sera après ça analysée en termes de conformité et dès le moment où la pétition est jugée conforme, elle chemine au niveau du ministère concerné, donc en l’occurrence la Santé. Et la commission, qui relève du ministère de la Santé, a 15 jours pour se saisir de la pétition et entamer les travaux visant à prendre acte. », ajoute le député.
De son côté, le CISSS de la Gaspésie déclare être au courant de la démarche de M. Lapointe et mentionne qu’un seul néphrologue pour la région ne serait pas suffisant. La demande sera réévaluée dans le temps en fonction des besoins de la population.