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Plomb dans l’eau: un appel au calme en Gaspésie

Publié le 24 octobre 2019 à 18:16, modifié le 24 octobre 2019 à 18:16

Par: CIMTCHAU

Les municipalités devront se conformer à une nouvelle réglementation du gouvernement du Québec sur le taux maximal de plomb dans l’eau. En attendant les nouvelles consignes, tant les directions des commissions scolaires que la direction de la santé publique souhaitent rassurer la population sur la situation en Gaspésie.

Alors que les commissions scolaires ont reçu la consigne de Québec de diminuer la concentration de plomb dans les réseaux d’eau potable, la direction de la Santé publique de la Gaspésie souhaite lancer un appel au calme.

« Pour l’instant, il n’y a pas de problématique importante en Gaspésie. Il n’y a pas de réseaux qui contiennent du plomb », mentionne Louis-Charles Rainville, Agent de planification, de programmation et de recherche en Santé Environnementale.

Cette consigne découle des nouveaux standards émis par Santé Canada. La quantité maximale de plomb dans l’eau passera de 10 à 5 microgrammes par litre . De nouveaux tests seront donc effectués pour atteindre les nouvelles cibles.

« Au lieu de laisser couler l’eau 5 minutes, il va être fait après que l’eau ait été stagnante au moins 30 minutes, on va prendre le premier jet. Donc, on va vraiment chercher le maximum de plomb qui peut y avoir dans l’eau d’une résidence. Alors qu’avant, on essayait d’avoir une valeur qui était plus proche de la valeur moyenne au cours de la journée », ajoute Louis-Charles Rainville.

Ces nouvelles normes ont pour but de diminuer le risque d’exposition au plomb, qui peut être nocif chez les jeunes.

« Le plomb a des effets sur le développement neurologique. Dans le type d’exposition qu’il y a dans l’eau, ce sont des effets qu’on va voir sur le QI. Quand même faible. On parle de quelques points en général », ajoute-t-il.

À la commission scolaire des Chic-Chocs, on assure qu’aucune école n’a rapporté de cas de plomb trop élevé, du moins depuis 5 ans.

« Présentement, les écoles qui ont été échantillonnées dans le passé, avec il faut bien préciser, la méthode qui est prescrite par le ministère de l’Environnement jusqu’à tout récemment, nous n’avons jamais eu de dépassement de plomb. Du moins, pour les petites recherches que j’ai effectuées pour les 5 dernières années », assure David Smith, directeur du Service des ressources matérielles, de l’approvisionnement et du transport scolaire.

La commission scolaire des Chics-chocs est présentement en attente des directives sur la manière de procéder.   Les consignes concernant les tests pour atteindre les nouveaux standards devaient être acheminées le 18 octobre dernier par le ministère de l’Éducation.  Elles se font toujours attendre.