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Plafond pour les étudiants internationaux : un coup dur pour le Nouveau-Brunswick

Publié le 23 janvier 2024 à 15:51, modifié le 23 janvier 2024 à 16:02

Par: Mylene Thomas

Le plafond d’étudiants étrangers imposé par Ottawa est mal reçu au Nouveau-Brunswick qui accueille beaucoup d’étudiants internationaux. Les critiques fusent envers le gouvernement fédéral.

360 000 permis d’études seront attribués en 2024 au Canada, soit 35 % de moins qu’en 2023. Limiter la venue des étudiants internationaux pourrait accentuer le manque de main-d’œuvre dans différents secteurs et mettre en péril certains programmes de formation. « Ça nous inquiète beaucoup et ça a raison d’inquiéter aussi par exemple les institutions post secondaire qui chacune d’elle ont la moitié des étudiants qui sont des étudiants internationaux » déclare Éric Marquis, le maire d’Edmundston.

« Ça va nous causer des problèmes assez intenses de main-d’œuvre qu’on vit dans le domaine de la santé, dans le domaine de la construction je n’aurai pas pensé que c’est le moment de réduire une source importante de travailleurs dans ces domaines-là » indique Pierre Zundel, le PDG du Collège communautaire du Nouveau-Brunswick.

1 100 étudiants internationaux fréquentent le Collège communautaire du Nouveau-Brunswick et 1900 sont inscrits à l’Université de Moncton, dont 490 au campus d’Edmundston. « Ceux qui vont rester à travailler à l’intérieur des entreprises des commerces de notre région » « Le fait d’avoir beaucoup d’étudiants internationaux à Edmundston nous aide énormément » ajoute Éric Marquis.

« De s’assurer nos centres éducation post secondaire puissent continuer à avancer, qu’il y a une opportunité pour eux à venir étudier dans nos régions » annonce Jean-Claude D’amours, le député d’Edmundston-Madawaska-Centre.

L’objectif principal est de lutter contre la crise du logement.  « On veut gérer la crise de logements : on bâtit du logement, c’est certain le logement est serré au NB » poursuit Pierre Zundel.

« Mais pour avoir plus de logements naturellement il faut avoir une participation beaucoup plus accrue des deux autres gouvernements pour nous aider à appuyer des projets domiciliaires » selon le maire d’Edmundston.

« On a besoin d’actions concrètes donc à un moment donné faut arrêter d’en parler » déclare à son tour le député d’Edmundston-Madawaska-Centre.

Une justification de la province sera nécessaire pour l’obtention d’un permis d’études. « Cette mesure va en fait créer une sorte de chaos pour les étudiants c’est déjà assez difficile de faire une demande de permis d’étude » témoigne le PDG du Collège communautaire du Nouveau-Brunswick.

Le nombre total d’étudiants étrangers au pays est trois fois plus élevé qu’il y a dix ans.