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Places en garderie : Des CPE en mode solution

Publié le 23 juillet 2021 à 18:25, modifié le 23 juillet 2021 à 18:25

Par: CIMTCHAU

Des CPE au Témiscouata et dans Les Basques ne veulent plus attendre après Québec pour créer de nouvelles places en garderie. Ils veulent accélérer le développement de services de garde en milieu familial.

Selon la directrice générale du CPE La Baleine Bricoleuse, Chantale Rioux, la demande pour des places en garderie a triplé au cours de la dernière année dans son secteur. Néanmoins, Les Basques ne figurent pas sur la liste des priorités du ministère de la Famille.

« Il faut que la carte change de couleur pour qu’on puisse déposer un projet », lance-t-elle.

La directrice n’a pas l’intention d’attendre des années. Elle va donc développer le milieu familial. « Je suis en bonne position pour reconnaitre des familles. S’il y a des gens qui sont intéressés à donner leur nom, on est en recrutement », dit-elle.

Le CPE Les Calinours compte aussi agir. Il y a deux mois, la MRC de Témiscouata, plusieurs municipalités, Desjardins et la SADC ont décidé d’investir 461 mille dollars pour financer la création de nouvelles garderies en milieu familial.

« Donc quelqu’un qui veut démarrer, il a des liquidités sous forme de prêts, mais il y a aussi des liquidités sous forme de contributions financières non remboursables », explique le directeur général du CPE, Denis Blais.

L’objectif de ses incitatifs : créer 150 places implanter près de 25 nouveaux services de garde. Six dossiers sont évalués pour l’instant.

« Au Témiscouata, si on trouve nos RSG dans les différentes municipalités, le problème de pénurie de places il y en a plus. On est capable de le gérer », se réjouit le directeur.

Le hic : trouver des citoyens prêts à devenir éducateurs est difficile. « J’ai un ou deux dossiers de reconnaissance en cours, mais je serais capable d’en avoir beaucoup plus », déplore Chantale Proulx.

Toutefois, Denis Blais a quelques solutions. Il propose notamment de diminuer le nombre de tâches administratives exigées et de leur permettre d’opérer dans un local neutre. « Les jeunes d’aujourd’hui, travailler 50 heures dans leur milieu, c’est très difficile. Donc nous, on est d’avis que travailler dans un milieu neutre ça serait quelque chose de très intéressant et ce serait à coût nul pour le gouvernement », explique-t-il.

Ils ont pu soumettre leurs idées au ministre de la Famille lors de son récent passage dans la région.