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Place au nettoyage à l’École de la Joie de Saint-Simon

Publié le 11 février 2019 à 16:39, modifié le 12 février 2019 à 10:15

Par: CIMTCHAU

Les forts vents ont complètement arraché le toit de l’École de la Joie, à Saint-Simon, dans la nuit de samedi. Ce matin, l’heure était au nettoyage et des ingénieurs ont évalué la situation sur place.

D’imposants morceaux de toiture jonchaient toujours le sol devant l’école de Saint-Simon, lundi matin. Des ouvriers travaillent d’arrache-pied pour mettre en place une solution temporaire.

« Aujourd’hui, on s’affaire à nettoyer et à faire quelques travaux de construction pour être capable de faire en sorte que la surface puisse recevoir une membrane qui va recouvrir le toit de l’école et empêcher la neige d’entrer dans l’entre-toit », explique Bernard D’Amour, directeur général de la Commission scolaire du Fleuve-et-des-Lacs (CSFL).

Les dommages sont quand même considérables, mais il est encore trop tôt pour les chiffrer. Heureusement, les classes situées au deuxième étage n’ont pas été touchées.

Alexandre Rioux s’est déplacé tôt samedi pour venir constater l’ampleur des dégâts. « J’étais un peu sous le choc, un peu nostalgique, parce que c’est l’école de mon enfance », raconte le père de famille dont les jumelles fréquente l’école.

Il est soulagé que le sinistre soit survenu durant la fin de semaine. « Là où vous voyez les débris, c’est là où les enfants jouent lors de la récréation. Donc que ce soit arrivé un samedi, c’est une excellente nouvelle, parce que ça aurait pu être plus grave », souligne-t-il.

Valérie Turcot voulait voir de ses propres yeux les dommages. Elle était accompagnée de sa fille Naomie, en congé forcé aujourd’hui.

« Les enfants attendent l’autobus à proximité d’où c’est tombé. Si c’était arrivé un jour de classe, ils auraient pu… il ne faut pas imaginer, c’est bien trop capotant », lance la mère, en pensant au pire.

La toiture avait été refaite il y a moins de 10 ans. Mais le vent a soufflé très fort dans la nuit de samedi, atteignant parfois les 100 km/h.

« Ici, on est dans un corridor de vent, sur le bord du fleuve. Il y a quelques années, c’est le clocher de l’église qui a été affecté par les vents. Donc, il n’y a pas d’explication rationnelle, si ce n’est que les conditions météos », indique Bernard D’Amour.

La Commission scolaire verra à reconstruire le toit de l’école de façon durable à temps pour la prochaine rentrée scolaire. D’ici là, la trentaine d’élèves de l’École de la Joie seront transférés à l’école primaire Saint-Mathieu-de-Rioux, qui se prépare déjà à les recevoir.