Comme plusieurs entreprises, Frëtt Design a dû rapidement s’adapter avec l’arrivée de la pandémie. Au début avril, la compagnie a su se relever face à une difficulté d’approvisionnement en textile.

«On a trouvé plus d’une trentaine de matériaux qui sont non pharmaceutiques puis on les a fait évaluer en collaboration avec l’IRSST », explique la propriétaire de Frëtt design, Michelle Secours.

L’entreprise a également su répondre à la nécessité grandissante d’un masque pour l’ensemble de la population.

« Faut qu’il aie 60% de la population qui porte un masque à minimum de 60% d’efficacité filtrante. À partir de là les chances d’attraper la Covid ne deviennent pas nulles, parce que ce n’est jamais nul, mais baissent énormément », lance madame Secours.

Beaucoup de critères sont nécessaires afin d’assurer un maximum d’efficacité des masques vendus aux particuliers.

« Il faut qu’il ait une capacité filtrante de minimum 60%, ce que notre masque a. Là on est en phase 2, on améliore peut être monter à 70-75% »

En plus de la nécessité soudaine du masque, l’environnement demeure un enjeu de taille pour le fabricant gaspésien.

« Un masque vaudrait environ 300 masques chirurgicaux au niveau de ce que ça a comme impact sur l’environnement. Donc si on peut laver un masque 100 fois, c’est 1 pour 300 »

Malgré le succès, l’entreprise élargit sa vision pour le futur.

« On essaie d’avoir une certification officielle pour nos masques pour qu’ils soient utilisés par des entreprises qui sont obligées d’utiliser des masques jetables », conclut madame Secours.

Selon une étude il y aurait plus de 140 milliards de masques chirurgicaux utilisés chaque mois dans le monde, dont 130 millions seulement au Québec.