Phare du Cap-Alright: une rencontre qui porte fruit
Publié le 9 juillet 2025 à 17:54, modifié le 9 juillet 2025 à 17:57
Par: Leo Hudon
Une rencontre a été tenue entre les députés provincial et fédéral des Îles-de-la-Madeleine, le maire de la municipalité et l’animatrice Julie Snyder hier. L’objectif était d’amorcer les discussions concernant la vente du phare du Cap-Alright.
La rencontre de mardi entre les acteurs politiques des Îles-de-la-Madeleine et la propriétaire du phare du Cap-Alright a porté fruit, selon le député des Îles-de-la-Madeleine, Joël Arseneau. « Les pourparlers vont s’entamer au cours des prochains jours, dans l’objectif vraiment de développer une offre qui soit réaliste, qui soit concrète, et qu’elle soit aussi gagnant-gagnant avec madame Snyder », indique-t-il.
Le prix du phare du Cap-Alright est fixé à 595 000 $. L’animatrice et productrice a expliqué aux politiciens qu’elle n’acceptera pas d’offre d’achat avant le premier août, au grand bonheur du péquiste.
« La raison pour laquelle on a voulu très très rapidement entrer en relation avec madame Snyder […] C’est justement pour éviter la surenchère […] Nous, on ne veut pas être en compétition avec le privé. On veut être en continuité avec la démarche initiale de la propriétaire, qui était : on va le sauver, ce phare-là. »
Les discussions seront menées par la municipalité des Îles. La Vague ainsi que la Société de conservation des Îles seront aussi de la partie, afin de trouver un terrain d’entente avec Julie Snyder. « On a des scénarios qu’on a imaginés, puis on est dans la validation de : sont-ils faisables, réalisables? Et ces options-là, dans le fond, c’est quoi les impacts, c’est quoi les pours et les contres », souligne Antonin Valiquette, maire de la municipalité des Îles-de-la-Madeleine.
Antonin Valiquette a confirmé que la propriétaire se déplacera sur l’archipel afin de faciliter les discussions. Pour lui, il est important que les citoyens soient consultés. « Le comment on le fait. Parce que de l’acquisition de terrain, de la préservation de biens patrimoniaux, ça vient avec des charges, des responsabilités. Faut trouver des moyens de le faire », affirme-t-il.
C’est unanime du côté des deux politiciens : les Madelinots doivent se réapproprier ce site. « Pour qu’on puisse, comme on le voit aujourd’hui, se promener puis aller dans les environs du phare comme si c’était un parc naturel », déclare Joël Arseneau.
L’objectif actuel de la municipalité est d’acquérir le phare patrimonial et son terrain. On veut s’assurer de leur protection et de leur entretien.